Ifigênia em Áulis : a função religiosa, o papel das mulheres e a simbologia do sacrifício na tragédia euripedeana

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2007
Autor(a) principal: Marquardt, Cristina Rosito
Orientador(a): Rosenfield, Kathrin Holzermayr Lerrer
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/14695
Resumo: La distance à la fois culturelle et temporelle qui nous sépare du moment de naissance des tragédies classiques nous pose toute une série de problèmes pour leur interprétation. Pour en faire face, cette thèse propose une lecture de la tragédie Iphigénie à Aulis d'Euripide dont l'axe principal est la mise en évidence de son milieu historique, culturel et cultuel afin de rendre possible au lecteur moderne une compréhension approfondie d'une des principales tragédies créés par le génie grec. En ce qui concerne le contexte historique, on fait référence surtout à la Guerre du Péloponnèse. C'est par rapport au moment politique vécu par l'auteur qu'on parvient à comprendre la fonction que certains personnages jouent dans la trame. La fortune critique d'Euripide y reçoit également une attention spéciale. On passe ainsi en revue aux principaux courants d'interprétation, à la fois anciens (Aristophane) et modernes (Nietzsche, Snell, Gill et Williams) de l'oeuvre euripidenne. Le vocabulaire employé par Euripide est objet d'une analyse dont la fonction est la mise en évidence de certains traits de l'imaginaire religieux grec présent dans cette tragédie. On parvient, par l'étude de la terminologie religieuse, notamment dans le sacrifice d' Iphigénie, à mieux comprendre l'action et les traits de caractère de certains personnages, comme Agamemon, Mènèlas et Odyssé. Les rituels initiatiques et le locus occupé par la féminin dans la Grèce Classique, surtout au Ve siècle, rendent possible la découverte d'un texte dont a plusieurs significations et dont la richesse échappe bien souvent aux lecteurs modernes qui ignorent les choix linguistiques du tragédien grec.