Narrativas sobre povos indígenas na Amazônia

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2012
Autor(a) principal: Aguiar, José Vicente de Souza
Orientador(a): Silveira, Rosa Maria Hessel
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/49075
Resumo: Cette recherche a été menée dans le cadre du Programme d'Études Supérieures en Éducation à l'Université Fédérale de Rio Grande do Sul - UFRGS et ses analyses ont été élaborées à partir des dialogues théoriques développés et stimulés, principalement dans le domaine des Études Culturelles en Éducation. Cela dans une relation étroite avec la pensée de Michel Foucault, Roland Barthes, Jacques Derrida et Gilles Deleuze, fondamentalement. En tant que thématique concernée, la recherche a analysé la relation entre la production des récits et les peuples indigènes de l'Amazonie au cours des XVIIIe au XXe siècles. Il est important de souligner, surtout, qu'aux récits, dans cette recherche, on a attribué l'idée d'un dispositif qui a servi à nommer les sujets, de façon à les classifier, les hiérachiser et suggérer la création d'un système de pensée sociale sur les peuples indigènes. La recherche a été constituée de quatre moments. Le premier moment correspond au lieu théorique et les outils avec lesquels les analyses ont été produites, dont la finalité consiste à construire une forme de regard visant à soutenir l'idée que la relation savoir - pouvoir peut, dans une certaine circonstance, servir d’instrument par lequel on a cherché à projeter la création sociale d'un autre, ainsi qu’à souligner l'effet politique de l'usage de la langue et de l'écriture. Ainsi, la langue et l'écriture sont perçues comme des instruments sociaux avec force d'effets de vérités, par lesquels les types sociaux noirs et indigènes ont été produits, surtout dans les récits où ils avaient une condition de sujets sociaux et moralement subalternes et sauvages. Dans le deuxième moment, on fait des analyses des récits produits par des prêtres jésuites, tels que João Daniel , Samuel Fritz, Cristóbal de Acuña, qui ont travaillé dans l'Amazonie, et Antonio Sepp, qui a travaillé dans l’état du Rio Grande do Sul, cherchant à identifier comment les peuples indigènes ont été inclus dans les récits de nature religieuse. Évidemment, ces textes ont révélé les innombrables initiatives visant à la conversion des peuples indigènes en chrétiens et en sujets qui assimilaient une façon d'être, de vivre et de penser occidentalisé, car de cette manière ils seraient de plus en plus utiles pour le projet des colons et des jésuites qui avaient besoin de corps et d'âmes - corps pour le travaux musclés et âmes pour l'expansion du christianisme. Dans le troisième moment, on a analysé les récits des voyageurs-scientifiques-naturalistes du XIXe siècle, qui sont passés par l’Amazonie et ont produit des récits sur les peuples indigènes, confirmant l’idée présentée avant par les jésuites et, de façon semblable, ont produit leurs récits présentant les indigènes comme des sujets rudes, paresseux, indolants et sauvages. Dans le quatrième et dernier moment, sur les récits de l’actualité, les peuples indigènes sont présentés, au minimum, en trois perspectives distinctes. Dans la première perspective, ils sont vus comme les sujets qui constituent des obstacles au progrès de la nation, car ils continuent à être classés comme des peuples peu dévoués au travail, sans compter que leurs terres délimitées sont des aires qui n’ont pas le droit d’être utilisées pour l’élévage et ni pour l’agriculture, comme le souhaite le secteur de l’agroalimentaire. Dans la deuxième perspective, ils sont présentés comme des sujets vivant en complète harmonie avec la nature et, pour cela, ils sont considérés comme leur protecteur. Dans la troisième perspective, les indigènes sont vus comme des sujets de droit et sont soutenus par l’État et par ceux qui prétendent faire usage des terres indigènes. De toute façon, on croit que les récits produits et analysés dans cette recherche, soit du passé soit du présent, surtout ceux issus du rapport savoir-pouvoir, réligieux ou laïques, ont agi et agissent dans le cadre de les classifier, de les hiérarchiser et de motiver une forme de pensée de la société environnante concernant les peuples indigènes, reconnaissant l’idée de respect des différences, bien qu’il y ait une réaction négative lorsqu’on traite la mise en place effective des droits constitutionnels et sociaux des indigènes.