Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2017 |
Autor(a) principal: |
Pereira, Diego Fragoso |
Orientador(a): |
Storck, Alfredo Carlos |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/168937
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Resumo: |
Le mot uerbum est courrant chez saint Augustin d’Hippone. Il se trouve depuis les questions à propos de la théologie jusqu’à la philosophie du language et de l’esprit. En fait, au long de ses textes, Augustin donne divers sens au terme uerbum. Dans la théologie, Verbum est, proprement, la deuxième personne de la Trinité, le Fils. Il s’agit, donc, du Verbum Divinum ou Verbum Dei. Dans la philosophie du language, uerbum est une uox articulée et douée de signification, qui peut être entendue (prolatum), écrite (scriptum) ou pensée en silence (tacitum). Dans la philosophie de l’esprit ou, plus exactement, dans le language ou discours mental, uerbum est une cogitatio, qui se caractérise par le fait de n’appartenir à aucune langue et, conséquemment, c’est le même pour toutes. L’auteur appelle cela, parmi des diverses expressions, uerbum in corde. Quand Augustin commence sa production textuelle, pendant l’année à Cassiciacum, en 386, cette distinction des plusieurs sens du terme uerbum n’était pas tout-à-fait claire. Il y a eu un processus, avec quelques dévéloppements, à ce sujet. Claude Panaccio, dans « Le Discours Intérieur », suggère que le uerbum in corde chez Augustin apparaît pour la première fois dans son Epistulae ad Romanos inchoata expositio 23, rédigée en 393, se développe doucement au fil des années et parvient à son sommet, c’est-à-dire sa meilleure systématisation et organisation dans De Trinitate 15, écrit entre 419-426. Pourtant, nous proposons une interprétation différente : Verbum in corde apparaît pour la première fois dans les Soliloquia, de 386, et parvient au sommet de son développement déjà en 401, dans le Sermo 288, quand Augustin cherche à distinguer uox de uerbum. Entre 401 et 426, lors de la conclusion et publication du De Trinitate, on aurait la période où Augustin compléterait une notion déjà formée, au moins de manière générale. Pour cela, nous présentons la généalogie du concept de uerbum in corde et ses constructions alternatives variées, aussi bien que ses diverses caractérisations. Nous examinons, donc, des passages des oeuvres suivantes : Soliloquia, De fide et symbolo, Epistulae ad Romanos inchoata expositio, De doctrina christiana, Tractatus in Iohannis euangelium, quelques Sermones et De Trinitate. Enfin, le uerbum in corde d´Augustin n’est pas seulement le fondement des uerba prolata, scripta et tacita, mais aussi des actions humaines, soit les morales ou les productives. Tout ce qu’on dit ou fait est toujours précédé par un uerbum in corde. |