Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2017 |
Autor(a) principal: |
Pavan, Paula Daniele |
Orientador(a): |
Mittmann, Solange |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/169945
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Resumo: |
Appuyée sur les présupposés théoriques de l’Analyse du Discours (AD), basée sur Michel Pêcheux, cette thèse analyse les mouvements de sens opérés par l’événement énonciatif de la culture numérique dans le domaine du Ministère de la Culture (MinC) à partir de la gestion de Gilberto Gil. Les matérialités signifiantes mobilisées permettent de travailler avec la culture numérique sous deux perspectives : celle du discours institutionnel et celle du discours des groupes sociaux. Ainsi, au cours de l’écriture, je fais un battement entre la théorie et l’analyse, ainsi qu’entre ces perspectives à propos du croisement entre la culture et l’internet. Le regard que je lance sur la culture la considère comme un processus de production de sens et comme un champ de disputes traversé par des contradictions. En suivant cette approche, je pénètre dans les méandres de la culture numérique, je présente son contexte socio-historique-idéologique, je dessine ses contours et j’observe les effets de sens produits à partir de la délimitation d’une formation discursive (FD) et son complexe interdiscoursif. Il s’agit de la FD-Gouvernementale dans ses relations d’alliance et de force avec d’autres FDs : FD-Mouvements Sociaux, FD-Culture Libre, FD-Informatisation et FD-Nationaliste. À partir de l’organisation de la scène discursive dans laquelle la culture numérique est énoncée, j’examine les querelles matérialisées au sein de cette FD quand y est produite une fissure par le déclenchement d’une nouvelle position-sujet, la position-sujet progressiste, qui commence à établir des relations internes de divergence avec une autre déjà enracinée, la position-sujet conservatrice, et des relations externes, surtout d’alliance, avec les FDs voisines. Lorsqu’elle est signifiée à partir de cette nouvelle position-sujet, la culture numérique cause, par l’intervention de sens pré-construits, des mouvements de répétition et de transformation. Ces mouvements produisent un effet de discours fondateur pour la culture numérique dans le domaine gouvernemental, ainsi qu’ils instaurent un processus d’actualisation de la mémoire sociale, discursive, d’archive, métallique, discursive numérique et culturelle, dans un jeu entre mémoire et actualité, tradition et invention. Cette agitation motive aussi l’examen des effets de sens que la culture numérique produit dans sa relation avec l’appropriation technologique et avec la création, ce qui permet de discuter sur comment il peut y avoir autant d’espace pour la création comme un simulacre que pour la création comme mécanisme de transformation sociale, culturelle et historique. Les mouvements de sens analysés se présentent également dans l’hétérogénéité de points de vue accueillis par la nouvelle position-sujet, lesquels sont matérialisés par la prise de position des groupes sociaux par rapport à la culture numérique. C’est par l’instauration de points de reproduction, faille et lutte que des sujets de groupes sociaux divers signifient la culture numérique et s’y signifient – processus qui implique dès l’adhésion aux savoirs déjà produits institutionnellement jusqu’à la transformation de ces sens. C’est, par conséquent, à ces différents mouvements que je m’intéresse pendant les quatre chapitres de la thèse, en cherchant à parcourir l’ordre de la culture numérique dans ses «clivages souterraines» lorsque je travaille avec des opacités, des contradictions, des jeux de force et des relations de pouvoir comportés par elle. |