Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2016 |
Autor(a) principal: |
Medeiros, Laís Virgínia Alves |
Orientador(a): |
Mittmann, Solange |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/149540
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Resumo: |
Ce mémoire, ancré sur l’Analyse du Discours pecheutienne, présente une analyse des discours à propos de la langue et du genre ayant comme corpus des textes issus du contexte institutionnel et militant. Pour cela, on présente d’abord des notions provenant de l’Analyse du Discours et du Féminisme. Pendant que l’on se penche sur les notions fondamentales de la théorie dans laquelle s’est basée l’analyse proposée, on cherche de les articuler au mouvement féministe et aux études de genre. De ce fait, tant le mouvement féministe que les études de genre ne sont pas présentés de façon chronologique ou révisionniste, mais si en ce qu’ils aient en commun avec l’Analyse du Discours. Parmi les notions ainsi mobilisées, on souligne celles de conditions de production, de sujet et de formation discursive. Ensuite, on propose une révision de la notion de langue, en présentant quelques-uns de ses déploiements depuis l’établissement de la Linguistique comme science autonome jusqu’à son état actuel dans notre champ théorique. Une fois conclue l’exposition théorique, on réalise l’analyse du corpus. En ce que concerne le contexte institutionnel, sont analysées des séquences discursives prises des textes suivants : la Loi Fédérale nº 12.605 (BRASIL, 2012), qui prévoit la flexion de genre dans l’émission de diplômes ; la Loi Régionale nº 14.484 (RIO GRANDE DO SUL, 2014), qui définit l’utilisation d’un langage non sexiste dans la rédaction des documents officiels ; le Décret nº 49.994 (RIO GRANDE DO SUL, 2012), qui définit l’utilisation d’un langage non sexiste dans des actes normatifs, documents et solennités du Pouvoir Exécutif Régional ; et deux brochures sorties par le Secrétariat de Politiques pour les Femmes de l’État du Rio Grande do Sul : le Manual para o uso não sexista da Linguagem [Manuel pour l’Usage Non Sexiste de la Langue] et la Cartilha da Diversidade de Gênero [Brochure pour la Diversité du Genre]. En ce que concerne le contexte militant, sont analysés deux articles publiés en ligne, pris de la Revista Geni [Revue Geni] et du blog Batatinhas, et ses commentaires faits par des cybernautes. En identifiant des contradictions et des retours de la mémoire discursive et des pré-construits, on arrive à quatre différentes positions de sujet dans l’analyse, délinées à partir de ses dires sur la langue et le genre et par le mode comme ses savoirs se marquent, se distancent et se rapprochent dans ce débat. Enfin, on présente quelques considérations qui, loin d’achever le débat, cherchent d’articuler des points soulevés dans le croisement entre théorie et analyse. |