Raízes do turismo no território do vinho : Bento Gonçalves e Garibaldi - 1870 a 1960 (RS/Brasil)

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2011
Autor(a) principal: Valduga, Vander
Orientador(a): Medeiros, Rosa Maria Vieira
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/38568
Resumo: L'objet de cette recherche est l'étude des rapports entre le développement de la viticulture et la « touristification » de l'espace à partir du vin dans les villes de Bento Gonçalves et de Garibaldi, dans l'état du Rio Grande do Sul au Brésil. La période analysée s'étend des années 1870, décennie de l'occupation du territoire par les immigrants italiens, jusqu'aux années 1960, période de la « touristification », diversification et de la difusion de l'activité viticole. Le travail a eu comme objectif d'analyser les implications entre la viticulture et le tourisme, caractériser le patrimoine lié au vin et au processus d'identités/identification territoriale. Comme méthode a été proposé une approche au paradigme de la complexité et comme methodologie on s'est appuyé sur la recherche historique, outre des entretiens directs. La recherche a indiqué que l'État a eu un rôle central dans la construction et dans la prise de décision par les agents publics et privés, dans le contexte de la viticulture et que cela maintenait une relation d'autonomie et de dépendance avec les industries privées et avec les paysans producteurs de vin. L'accumulation capitaliste issue du commerce urbain, à partir des produits agricoles, a permis la croissance industrielle et l'apparition de meneurs intellectuels, politiques et économiques qui, en lien avec l'État, ont créé des mécanismes de protection économique, de promotion régionale et personnelle, tout en ouvrant un espace pour des activités co-existantes, dont le tourisme. Le vin est resté la clé de la « touristification » de l'espace et l'industrie viticole a vu une réelle possibilité de promotion commerciale de ses produits et une rénovation socio-économique et culturelle. À partir de la bureaucratisation et de l'organisation syndicale de la viticulture, l'activité a commencé avoir une rationalité dictée non plus par la logique locale, mais par une logique nationale. De la même manière, la bureaucratisation du tourisme a engendré l'ouverture d'autres possibilités spéciales, telles que la propre diversification de l'activité touristique. Les conclusions ont remarqué qu'il a eu de l'usage politique du patrimoine lié au vin et qui a eu comme résultat la « touristification » de cet espace géographique qui a été appelé territoire du vin.