"A língua é um traje coberto de remendos feitos de seu próprio tecido" : uma reflexão sobre os neologismos a partir da teoria saussuriana

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2019
Autor(a) principal: Ribeiro, Joana de Quadros
Orientador(a): Milano, Luiza Ely
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/202470
Resumo: Parmi les étrangetés des langues, le phénomène néologique est un fait de langage digne d’attention. Il est notoire que les néologismes constituent un objet d’étude intéressant quand on considère que les formes différentes du système linguistique sont souvent considérées comme accidentelles. Par conséquent, l’étude des accidents de la langue devrait être une préoccupation des linguistes et de tous ceux qui s’intéressent aux phénomènes langagiers. À propos des nouvelles composantes de la langue, on doit garder à l’esprit que les membres d’une communauté linguistique donnée partagent les signes du système. Cependant, de nouvelles formes apparaissent à tout moment et au cours de l’histoire des langues. En ce sens, ce travail se propose d’étudier comment les néologismes apparaissent dans la langue et y ont un sens, étant donné qu’ils sont des formes avec lesquelles les individus ne sont pas si familiers. Basé sur les concepts de valeur linguistique, d’arbitraire (absolu et relatif) et d’analogie, ce travail cherche à s’appuyer sur la théorie du linguiste genevois Ferdinand de Saussure pour étudier les néologismes et pour comprendre comment ces formes se rencontrent et fonctionnent dans le système linguistique. La valeur linguistique nous montre comment les formes de la langue occupent leur position et comment est déterminée la pertinence de chaque signe dans l’ensemble systémique dans lequel il est inséré. Le concept d’arbitraire, à son tour, aide à comprendre comment sont liés les parties de matérialité et le sens des signes, car, en affirmant qu’il n’y a rien qui détermine qu’un certain signifiant doit être lié à un certain signifié, il s’ensuit qu’il n’y a pas d’obstacle à la création d’un nouveau signe. Enfin, le concept d’analogie aide à la réflexion sur la néologie, une fois que l’on comprend que la langue est constamment en processus analogiques, car ses utilisateurs partent de modèles préexistants du système pour la formation de nouveaux signes. À partir de là, il est plausible de dire que la néologie peut être vue comme le résultat du phénomène analogique, accru des doses de créativité du sujet parlant – ou, comme il apparaît dans cette étude, de l’artisan des noms –, outre la connaissance linguistique antérieure de cet utilisateur. De cette manière, on conclut que le phénomène néologique est soutenu par la langue elle-même, qui présuppose l’activité de la parole pour maintenir le système linguistique constamment actualisé. La phrase célèbre « La langue est une robe couverte de rapiéçages faits avec sa propre étoffe », présente dans le Cours de linguistique générale, indique la possible solution au questionnement de ce travail : la langue contient ses formes et contient aussi les mécanismes et les éléments qui rendent possible la formation de nouveaux signes par le sujet parlant.