Espelhos partidos : leituras e releituras da lenda heróica dos atridas

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2005
Autor(a) principal: Corrêa, Lúcia Maria Britto
Orientador(a): Bittencourt, Gilda Neves da Silva
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/4508
Resumo: Ce travail a analysé la légende héroïque de la famille des Atrides, à travers la trilogie grecque L’Orestie, d’Eschyle, en la mettant en rapport avec Les mouches, de Sartre, et avec Électre, de Giraudoux; ces oeuvres ont également été comparées avec les deux Electra, celle de Sophocle et celle d’Euripide, en partant de l’analyse du "texte en tant que productivité" selon Roland Barthes, qui travaille la réécriture du texte réalisée par le lecteur. Les textes choisis furent produits et mis en scène pendant des guerres ou à la veille d’une guerre et, à travers l’étude des agencements juridiques en vigueur à chaque époque, nous avons pu observer – dans l’Athènes du Ve siècle – la construction du concept de responsabilité individuelle, avec le dépassement de l’imposition de la peine aux membres de la famille et à la descendance du criminel; par contre, dans la France occupée par l’armée nazie c’est l’inverse qui se produit, la responsabilité des meurtres commis par la Résistance est attribuée à toute la communauté. Nous avons confronté les rapports de pouvoir engendrés et exposés dans les textes, lesquels reflétaient ceux qui se produisaient dans le cadre historico-politique, et en avons conclu que la tragédie grecque s’est insérée comme médiatrice de la réalité politico-sociale de la polis, contrairement aux relectures françaises, qui avaient une insertion périphérique dans la société française de 1937 à 1944. C’est à la recherche d’un sentiment de continuité et de transcendance que s’établit le retour aux tragédies grecques et à leurs relectures, étant donné qu’elles racontent des légendes héroïques qui rappellent à l’homme – même à celui du XXIe siècle – sa mortalité et son incapacité à prévoir les conséquences de ses actions.