A voz que nos incomoda : um estudo sobre o discurso do réu

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2007
Autor(a) principal: Dresch, Márcia
Orientador(a): Zandwais, Ana
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/10791
Resumo: Cette thèse analyse le discours de l’inculpé proféré lors des interrogatoires de procédures judiciaires criminelles. Pour ce faire, deux corpus ont été réunis: le premier est constitué de faits divers diffusés dans des quotidiens de l’État du Rio Grande do Sul, avec une étude sur les formes de désignation du criminel dans la presse écrite; le deuxième est composé des discours des inculpés prononcés au cours des interrogatoires dans des juridictions criminelles du Tribunal de Justice de l’État du Rio Grande do Sul. Le premier chapitre de ce travail porte sur la formation du lieu énonciatif de l’inculpé; l’analyse des formes de désignation montre une détermination de sens qui construit et consolide une vision consensuelle de la criminalité. Le second chapitre aborde la notion théorique de sujet. À partir de là, il se penche sur la caractérisation du sujet du discours-inculpé qui, dans la confrontation avec la formation discursive de la Loi, projette le discours de résistance qui va marquer le discours de l’inculpé. Le troisième chapitre tourne autour de la Justice; il aborde l’histoire et les conditions de production du discours juridique pénal, et identifie la manière dont se constitue ce champ discursif. Puis il se penche sur la problématisation de la procédure judiciaire de questionsréponses dans les interrogatoires ainsi que sur les implications de cette procédure dans le discours. Enfin, le dernier chapitre étudie la détermination des sens dans le discours de l’inculpé, en identifiant la négation comme le grand projet discursif du sujet-inculpé qui tente d’imprimer ses sens dans le champ juridique pénal et de rompre avec la détermination que lui attribue le lieu de criminel. Les analyses montrent que la détermination des sens constituée politiquement et historiquement déjoue le mouvement du sujet-inculpé qui cherche à résister à cette détermination et à l’éviter. Même quand elle découle d’une stratégie de défense, la négation ne suffit pas pour permettre au sujet de se débarrasser de sa détermination de banditet d’occuper un autre lieu énonciatif. Du point de vue de l’approche théorique, ce travail se base sur l’Analyse française du Discours fondée par Michel Pêcheux.