A dimensão ficcional da arte na educação da infância

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2005
Autor(a) principal: Richter, Sandra Regina Simonis
Orientador(a): Pillar, Analice Dutra
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/10289
Resumo: Pour souligner la pertinence dans ce qui fait problème dans les concepts polarisés de la réduction du sensible ou l’exacerbation du rationel qui guident les actions éducatives en arts plastiques dans l’enfance, l’étude fait immerger les contradictions et les ambigüités de la tension philosophique autour des notions de l’image picturale et l’imagination poétique à partir du contraste entre l’héritage culturel qui renvoie aux anciens grecs et la rupture due à la phénoménologie de l’imagination poétique chez Gaston Bachelard. Entre la sacralisation ou la condamnation philosophique qui demeure et ce que la phénoménologie bachelardienne de l’imagination matérielle projette dans l’éducation dans son interlocution avec Merleau-Ponty et Paul Ricoeur, on peut dire que l’imagination n’est pas une dynamique désordonée, le vestige fantasmé de la perception visuelle, au contraire, c’est la dynamique projective qui trouve toute sa force ou son énergie transfigurée quand elle place le corps en langages et transfigure la réalité pour engendrer des récits et modeler des actions dans la convivialité mondaine. Il s’agit d’une affirmation qui exige dans l’éducation enfantine l’importance dans la formation de l’expérience de l’enchantemant des premiers apprentissages extraits d’un savoir faire – fingere – qui depuis l’enfance constitue la ligne de démarcation à partir de laquelle on apprend à interpréter et à engendrer des actions qui donnent aux choses un autre cours. Cette étude, qui côtoie l’histoire de l’art et l’éducation, ne traite pas de la dimension historique, mais elle envisage un problème qui établit un rapport entre art et éducation depuis la philosophie. C’est uniquement en sortant du domaine de l’art, de l’éducation, de l’enfance, il est possible de se rendre compte d’un espace vide dans la discussion sur la dimension éducative de l’art dans l’enfance. Seulement d’un autre lieu, où la question de l’imagination poétique apparaît en tant que problème, il est possible d’écouter le silence autour du rapport entre la dimension fictionnelle et l’apprentissage du langage plastique et, ainsi, se rendre compte de l’absence de la discussion sur comment on la conçoit en éducation.