A escrita enunciativa e os rastros da singularidade

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2006
Autor(a) principal: Endruweit, Magali Lopes
Orientador(a): Flores, Valdir do Nascimento
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/10276
Resumo: Cette thèse se propose d´étudier l´écriture comme possibilité énonciative. Cela signifie la voir en-dehors de son caractère représentationnel, entendant que l´écriture, qui a été exclue de la réflexion linguistique, a participé à la constitution de cette science et est devenue une présence constante à l´école. On veut donc comprendre les raisons de son exclusion de la réflexion linguistique en même temps qu´on veut comprendre la possibilité de son retour par les mêmes voies qui l´ont exclue. Pour cela sera analysé le rapport de cette exclusion avec la fondation de la linguistique faite par Ferdinand de Saussure (1857-1913). Le Cours de Linguistique Générale (1916) sera le point de départ pour cette investigation parce que c´est l´oeuvre autour de laquelle la science linguistique s´est structurée en même temps qu´elle laisse voir la possibilité de réhabilitation de l´écriture. Les Écrits et les Anagrammes seront vus en tant que compléments de la pensée saussurienne capable de faire émerger une écriture énonciative. La possibilité que l´écriture puisse demeurer cachée dans les fondements de la linguistique suggère que l´on vérifie où et comment elle y est demeurée. L´école, là où on écrit, montre que sa permanence est en rapport avec la scientificité demandée par cette institution. En réalité, ce qui a toujours été présent à l´école a été une écriture produite par un sujet de connaissance, éloigné d´une écriture énonciative. On propose ici que l´écriture énonciative est de l´ordre de l´irrépétible , du sigulier, manifestée à chaque fois que quelqu´un dit “je” à un “tu” à propos d´un “il”. La théorie est la Linguistique de l´Énonciation d´Émile Benveniste (1991) et la lecture que en a été faite par Dany-Robert Dufour (2000). Finalement on contruit une argumentation du point de vue de l´écriture proposée par Dufour, qui considère que la trinité est naturelle à la langue (“je” – “tu” /”il”). Le but de cette thèse est finalement celui de trouver dans la Théorie de l´Énonciation une place pour l´écriture vue comme intersubjectivité, capable de se montrer à travers les mouvements faits par le sujet au moment ou il écrit. Pour cela, un corpus composé de dix textes d´élèves sera analysé, comprenant chacun le brouillon et sa forme finale. L`analyse montre que la suppression, l´insertion et la substitution sont des mouvements constitutifs de l´écriture.