Harold Pinter, cinema e literatura : os limites da realidade

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 1996
Autor(a) principal: Oliveira, Ubiratan Paiva de
Orientador(a): Carvalhal, Tania Franco
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/1448
Resumo: Ayant comme point de départ deux questions théoriques préliminaires,l'une, cellede Iareprésentation(littéraireet cinématographique)du réeI et de l'imaginaire,aussi sous l'angle de sa production que sous celui de sa réeeption et, l'autre, de l'artieulation entreformesd'expression artistiques diverses, elest à dire, de l'interdisciplinarité, cette oeuvreexamineIapréseneedu theme concemantIes limites entre réalité et fantaisie dans Ie théâtre, Ie cinémaet Ia littérature,ayanteommecentrede l'attention l'oeuvre de Harold Pinter.Elle se compose de deux parties, chaqu'une avec trois chapitres. Dans Ia premiere, "Les présupposés," on discute Ies questions qui constituent son substrat théorique. La deuxieme est dédiée au corpus, identifiant Ie theme dans son titre: "Les limites de Ia réalité." Quant à Ia questjon de Ia représentation , on essaie de réfuter l'affinnation de que l'art soit une imitation de Ia réalité. Une relecture de Ia Poétique, d'Aristote, renforcée de l'opinion de plusieurs de ses exégetes, permet d'affumer que Ia mimesis correspond, au contraire, à une représentation qui présuppose une construction dans IaquelleIes élémentsde Ia réalitésont organisésselonunevérité créée par l'oeuvre même, suivant des eriteres qui Iui sont propres. La premierepartietermineavecun examen du rapport entre Ia littérature et Ies artsvisuelset dramatiques, des rapports interdisciplinairesqui situent cette oeuvre dans Ie domaine de Ia littérature eomparée. Parmi Ies plusieurs auteurs dont Ies oeuvres contribuent pour cela, Martin Esslin joue un rôle spéciaI, établissant Ies limites de chaqulmdes arts dramatiques,identifiantIeurs eontacts avee Ia littérature et permettant, à traversune Iecturede son étude sur Ie théâtre de l'absurde, d'établirl'évolution qui va d'Aristote à Pinter. Le corpus est centré sur l'oeuvre de Pinter pour Ie théâtre et pour Ie cinéma, sansêtre limité à cet auteur, puisque des oeuvres d'autres écrivains et cinéastes y sont aussianalysées,ce qui permet d'établir des approximations ou des contrastes entre elles. Le chapitrequatregroupe des oeuvres dansIesquellesse distingue l'imposition de vérités par Ia force physique ou verbaIe. La Iutte pour Ie pouvoir, l'expulsion des éIements étranges, Ies doutes sur l'identitédespersonnes et Ia difficultéde faire Ia distinction entre rart et Ia vie caractérisent Ie chapitre suivant. L'emphasethématique du chapitre six est posée sur Ies limitations imposées par Ia condition humaine. Pratiquement toutes Ies oeuvres anaIysées expriment l'impossibilité de rexistencede certitudesabsolueset d'une distinctionparfaite des limites de Ia réalité. Par conséquent,c'estpossibIe di affirmer que l'objectif de l'art n'est pas réproduire Ia réalité. Même s'ilIe rut, cette tentative résulterait inutile à cause des limitationshumaines.