Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2015 |
Autor(a) principal: |
Henge, Gláucia da Silva |
Orientador(a): |
Mittmann, Solange |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/132841
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Resumo: |
À partir de la perspective de l’Analyse du Discours pecheutienne, qui se propose d'examiner les processus discursifs dans des différentes matérialités en prenant le rapport entre langue et histoire à la production des sens, cette thèse présente une étude sur le processus traductoire du littéraire. En envisageant la traduction comme un processus discursif, nous analysons les gestes d’interprétation matérialisés dans des extraits du livre Pride and Prejudice (1813) de Jane Austen et leurs traductions imprimées et cinématographiques. Les faits et les effets discursifs qui émergent du processus traductoire nous permettent d’observer le jeu de forces existant au faire traductoire et nous mènent à considérer le processus traductoire comme un processus discursif spécifique. Méthodologiquement, en prenant le processus traductoire comme objet, nous avons comme geste d’analyse le délinéament d’une formation discursive traductoire qui, en tant que domaine de savoir, règle le faire traductoire, et qui permet en même temps d’aborder discursivement le rapport entre les langues. Nous situons donc le processus traductoire dans son rapport constitutif avec la formation discursive littéraire, en le prenant comme effet-art. Nous parcourrons ainsi les surfaces linguistique et filmique qui signifient, au cours de deux cent ans, le discours littéraire qui soutient le roman et nous proposons la notion de moment discursif comme spécifité des conditions de production d’un effet de traduction. Le proccesus traductoire peut être décrit comme une actualisation dans des (ré)formulations d’une formulation précédente, en considérant dans ce mouvement l’énoncé comme un élément de savoir qui établit rapports de rapprochement ou d’éloignement entre les sens inscrits dans les formations discursives engagées. Ainsi le texte premier, en partant de son appropriation et interprétation à travers la formation discursive traductoire, est actualisé dans le discours du texte de traduction au moyen du travail de la mémoire discursive, qui se troue, se casse, ce qui permet au sens de glisser, en se répétant et se transformant dans la même langue ou dans une autre. Et par le fonctionnement discursif de la création, le texte émerge et est historicisé comme effet d’origine, d’antériorité et de récursivité pour chaque nouveau texte de traduction. Pour son analyse, nous mobilisons la notion de fonction-traducteur comme déploiement de la fonction-auteur dans un processus de traducréation. |