Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2018 |
Autor(a) principal: |
Meleu, Suélen Martins |
Orientador(a): |
Carboni, Florence |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/180931
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Resumo: |
L'histoire linguistique du Brésil s'est toujours caractérisée par les contacts et les mélanges linguistiques, par des situations de plurilinguisme et de répression des langues minoritaires. L'existence de ces situations se doit à la présence, sur un même territoire, d'individus d'origines différentes, locuteurs de langues différentes, qui ont composé la société brésilienne au cours de son histoire. Le principal objectif de ce travail est de montrer le caractère essentiel de l'esclavage colonial dans la formation sociale, idéologique et linguistique du Brésil. Partant de la conviction que l'organisation du travail dans la société et la lutte des classes sont déterminantes dans le développement du langage, et que le monde des idées est un reflet des relations sociales et de production, nous tentons de mettre en évidence la manière dont se produisaient les dynamiques linguistico-langagières des travailleurs asservis, afin de comprendre comment ces dynamiques ont contribué à l'histoire sociolinguistique du portugais brésilien. Les terribles conditions de vie que les travailleurs asservis ont connues au Brésil, l'impossibilité pour eux de former des familles stables, leur faible espérance de vie constituent, entre autres, des facteurs qui, selon nous, ont contribué à la non-existence de langues africaines au Brésil. Les sphères sociales et de travail dans lesquelles les captifs vivaient ont également déterminé leur communication verbale et, en fonction de l'espace social dans lequel ils étaient insérés, leur proximité de la langue portugaise pouvait être plus ou moins étroite, permettant que leurs parlers aux nuances africaines influencent la langue de leurs contremaîtres et maîtres, jusqu'à ce que se forme le portugais populaire tel qu'il est parlé aujourd'hui au Brésil. Bien qu'elles n'aient pas survécu, l'influence de ces langues africaines est toujours sentie dans le lexique, la morphosyntaxe et l'accent brésiliens. Cependant, malgré la contribution fondamentale des africains asservis et de leurs descendants à la construction de la nation brésilienne comme un tout, leur histoire continue d'être niée et la race noire d'être objet de discrimination. |