Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2016 |
Autor(a) principal: |
Knack, Carolina |
Orientador(a): |
Silva, Carmem Luci da Costa |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/150321
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Resumo: |
Cette thèse, sur la base de la théorie énonciative d’Émile Benveniste et de la dimension anthropologique du discours qu’on peut en déduire, explore le mode dont l’étudiant – à travers le passage d’une instance d’enseignement à l’autre –, à partir de l’occupation d’une nouvelle position dans la société, révèle une position de locuteur renouvelée dans le discours. Pour développer cette possibilité d’approche, on propose, d’abord, une brève incursion dans des études du champ de l’Anthropologie, afin d’élaborer une notion non théorique du passage qui considère le changement d’un lieu social à l’autre. Ensuite, on entreprend un itinéraire de lecture des textes benvenistiens, en prenant comme guide l’article Structure de la langue et structure de la société (BENVENISTE, 1968/2006), qui permet de situer, à partir de l’inclusion du parlant dans son discours, l’individu comme participant à la société, en l’enlaçant par la langue/le langage. Tenant en compte cet itinéraire, on élabore une notion théorique de passage qui considère l’indissociabilité entre l’homme et le langage et la relation mutuelle entre individu et société par la langue-discours. Des fondements théoriques qui soutiennent la proposition de cette thèse, on passe aux fondements méthodologiques, qui rendent possible l’analyse des faits linguistiques consistant à des récits issus de deux interlocutions orales avec une étudiante participant au Programme d’Appui à la Licence de l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul et de deux textes écrits par cette étudiante, la dissertation de l’examen d’entrée à l’université et une nouvelle dissertation à partir du même sujet. L’analyse de ces faits révèle que, en raison de l’instauration de l’étudiante dans des nouvelles positions dans les instances d’enseignement où elle est insérée, sont produits des changements dans ces rapports à l’autre, à la langue qui comporte la culture, ce qui se reflète dans des nouvelles positions de locuteur dans le discours, en leur rendant possible de se constituer dans la double nature, individuelle et sociale, que le langage fonde chez l’homme. Le chemin entrepris dans ce travail permet de conclure qu’il devient possible, par le discours, de regarder avec l’Énonciation au-delà de l’énonciation. Voilà comment la dimension anthropologique du discours peut être entrevue dans la théorie du langage d’Émile Benveniste. |