No limite do diálogo : eufemismo e enunciação em Émile Benveniste

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2017
Autor(a) principal: Stumpf, Elisa Marchioro
Orientador(a): Flores, Valdir do Nascimento
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/172892
Resumo: Cette recherche se propose de formuler, à partir de la perspective énonciative développée par Émile Benveniste, une conception d’euphémisme , phénomène linguistique généralement défini comme une forme d’atténuer une expression désagréable. Plus spécifiquement, on cherche à : a) réaliser une lecture de l’ouvrage benvenistien qui met en évidence la dimension anthropologique de sa théorie du langage ; b) analyser comment la problématique de l’euphémisme se présente chez le linguiste et l’associer aux réflexions sur l’énonciation et le dialogue menées par Benveniste ; c) démontrer comment l’euphémisme sert à aborder le rapport entre langue et culture à travers le biais de l’interdiction ; d) proposer une possibilité d’interprétation de l’euphémisme fondée sur la théorie de Benveniste. Pour y parvenir, on réalise une recherche bibliographique sur l’euphémisme qui synthétise les caractéristiques du phénomène communes à des approches diverses et qui atteste l’absence d’une perspective énonciative de traitement de la question. On procède aussi à une lecture des Problèmes de Linguistique Générale I et II et du Vocabulaire des Institutions Indo-Européenes qui compte sur les contributions de lecteurs de l’ouvrage benvenistien, parmi lesquels on détache Ono (2012, 2007), Flores (2017a, 2016, 2013, 2010) et Dessons (2006). Dans notre étude, on constate que l’approche de l’euphémisme chez Benveniste est en rapport avec la question de la blasphémie , du serment et de la performativité. On formule donc que l’euphémisme peut être considéré comme un mécanisme qui dit X et indique comment X atténue Y (le contenu interdit), en évoquant une notion Y donnée sans la désigner lorsqu’il mobilise des aspects non caractéristiques de Y. La caractérisation de la blasphémie et de l’euphémisme nous conduit à développer une réflexion sur comment les deux phénomènes se trouvent à la « limite du ‘dialogue’ » (BENVENISTE, 2006, p. 90). En outre, notre travail cherche à discuter ce que les euphémismes révèlent à propos du rapport entre langue, culture et l’homme, ce qui renforce la possibilité d’aborder les formes singulières par lesquelles l’homme se fait présent dans la langue à travers l’ouverture de la dimension anthropologique chez Benveniste.