Os logros da autobiografia: um estudo dos traços autobiográficos em Jacques Derrida

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2008
Autor(a) principal: Guidio, Milena Cláudia Magalhães Santos [UNESP]
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Estadual Paulista (Unesp)
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/11449/106343
Resumo: Le corpus de Jacques Derrida est parcouru par ce que nous appelons ici « traits autobiographiques » qui prennent la forme de jetées éparpillées de diverses manières un peu partout. Ces jetées perturbent le genre autobiographique tel qu’il a été référencé par ses fondateurs. Nous caractérisons cette pertubation de leurre dans deux sens : pour préciser les différences de l’expérience derridienne dans l’usage autobiographique qui, par le biais d’hésitations et de restrictions, montre les pièges de ce discours et pour accentuer ce qu’il atteint en s’inscrivant à partir de l’énonciation du je. L’hypothèse – toujours plusieurs – est que le discours autobiographique ne peut se passer de ce que Derrida a appelé le travail « dans la langue avec la langue », qui retire en partie l’exigence de la recherche d’une identité à soi qui serait propre à ce discours. Le corps à corps n’est pas entre les spécificités de la vie et de l’oeuvre, car celles-ci sont aussitôt considérées comme étant indissociables. Le corps qui intervient dans le corpus révèle dans la scène ce qui est normalement placé hors scène ; ce qui explique les nombreux passages où une question s’incruste dans une autre qui, à son tour, en reflète une autre et ainsi de suite. Sans exiger pour autant de manière exemplaire l'abolition du discours objectif, parler-au-sujet-de, d'un ton impersonnel, générique, est rejeté. La notion de subjectivité est percée par celle de l'événement, celui-ci étant lié à la manière dont les textes arrivent de manière imprévue. L'on courtise alors une poétique du secret, ce qui résulte en une élaboration distincte du concept de vérité engendré par le discours philosophique. Tout en suivant de près la « lettre » de Derrida, nous évoquons ces points en analisant quelques livres dans lesquels... (Complete abstract click electronic access below)