Fundamentos ético-filosóficos do modelo de justiça retributiva em questão: os desafios lançados pela justiça restaurativa

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2019
Autor(a) principal: Acloque, Edlamar de Oliveia lattes
Orientador(a): Ames, José Luiz lattes
Banca de defesa: Ames, José Luiz lattes, Schülz, Rosalvo lattes, Dias, José Francisco de Assis lattes, Nodari, Paulo César lattes
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Estadual do Oeste do Paraná
Toledo
Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-Graduação em Filosofia
Departamento: Centro de Ciências Humanas e Sociais
País: Brasil
Palavras-chave em Português:
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: http://tede.unioeste.br/handle/tede/4763
Resumo: La réflexion sur le thème des fondements éthiques et philosophiques de la justice rétributive a pour objectifs d’approfondir la compréhension des présupposés de ce modèle, qui furent substantiellement établis par Kant dans ses œuvres Fondements de la Métaphysique des mœurs [1785] et Métaphysique des Mœurs [1797], et de questionner la cohérence et la «raisonnabilité» du principe de l’obligation de la punition dans l’actualité. L’impératif logique de la punition sera problématisé dans le contexte de la résurgence des pratiques de la justice restaurative dans le dernier quart du XXe siècle, qui provoqua une vigoureuse interpellation du système judiciaire officiel afin que fussent promus non seulement la réparation des dommages et le rétablissement de l’altérité violée des victimes, mais encore pour qu’un système de dialogue moins violent fût adopté dans le but de satisfaire aux exigences de reconnaissance mutuelle entre toutes les personnes affectées par le conflit. C’est la méthodologie de recherche bibliographique descriptive et herméneutique qui a été employée à partir de l’hypothèse de la viabilitéque l’impératif logique de la punition peut être assoupli dès qu’il est possible d’instaurer un processus réparateur, au profit de l’impératif de justice, ainsi que ce processus est perçu dans la rationalité contemporaine. L’analyse du paradigme de la responsabilisation restaurative suivra la délimitation proposée dans l’optique minimaliste de la justice restaurative, présentée par Howard Zehr dans son ouvrage Changing Lenses– A New Focus For Crime and Justice [1990]. Les interpellations du modèle de la justice rétributive qui émanent des pratiques de la justice restaurative seront présentées sous l’horizon éthique de l‘altérité et de la reconnaissance, en tenant compte des critiques à l’égard de la raison instrumentale et des institutions répressives qui marquent l’actualité. La nécessité de l’étude est justifiée par le constat que le principe d’obligation de punition constitue un obstacle important au développement des pratiques de justice restaurative puisqu’il restreint son application aux crimes de moindre potentiel offensif et aux conduites que le système ne considère pas comme criminelles, comme par exemple les infractions commises par les adolescents. Les études scientifiques qui ont abordé la question se bornent à constater que la justice rétributive obéit à un paradigme punitif s’opposant au paradigme de responsabilisation proposé par la justice restaurative. Il n’existe pas au Brésil de travaux qui réexaminent la cohérence de l’impératif de punition à la lumière des interrogations permises par la propagation des pratiques restauratives dans un contexte de valorisation de l’altérité, du dialogue et de la reconnaissance. L’étude se conclut par la nécessité et la pertinence d’actualiser le paradigme rétributif, en assouplissant l’impératif d’obligation de punition de façon que la responsabilisation restaurative soit la première réponse préférentielle du système judiciaire au crime, reléguant la punitionà l’ultima ratio, devant être exclusivement appliquée aux cas pour lesquels la résolution restaurative du conflit demeure impossible. Cet assouplissement doit permettre de catalyser l’expansion des pratiques restauratives et des valeurs de culture de paix qui lui sont sous-jacentes en faveur de la citoyenneté et de l’émancipation de l’être humain.