Estado e resistência: Deleuze, Guattari e a distopia do real

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2015
Autor(a) principal: Guerrezi, Evânio Márlon lattes
Orientador(a): Heuser, Ester Maria Dreher lattes
Banca de defesa: Gallo, Silvio Donizetti de Oliveira lattes, Frezzatti Junior, Wilson Antonio lattes
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Estadual do Oeste do Paraná
Toledo
Programa de Pós-Graduação: Programa de Mestrado em Filosofia
Departamento: Centro de Ciências Humanas e Sociais
País: BR
Palavras-chave em Português:
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: http://tede.unioeste.br:8080/tede/handle/tede/2080
Resumo: Ce travail a le but d exploiter un trait singulier des écrits de Gilles Deleuze et Félix Guattari. Notre hypothèse envisage que la philosophie politique des auteurs, surtout dans les deux tomes de Capitalisme et Schizophrénie, L Anti- dipe et Mille Plateaux, peut être considérée une philosophie politique dystopique. Et cela car nous observons que leurs considérations sur la notion d État, aussi bien que les narrations de la dystopie comme genre littéraire et cinématographique, nous montrent que l État possède, depuis toujours, le germe de ce que nous appelons, tout au long de la recherche, d État Terminal. Les dystopies, au moins celles de caractère autoritaire, élaborent la description d une formation sociale où la variété des modes de vie entrent en processus d extension, en fonction des coordonnées étatales. Le même souci de Deleuze et Guattari. Les États de supercontrôle conditionnent l existence de leurs membres et repoussent ou cooptent n importe quelle forme de résistance aux codes de contrôle qu ils inventent. Au long de la recherche nous avons essayé de tracer un parallèle entre les descriptions de quelques uvres dystopiques et la théorisation concernant l État et sa possibilité de résistance en Deleuze et Guattari. Il s agit là d une problématisation qui se trouve distante des philosophies politiques plus classiques, et qui est marquée par le ton de suspicion et préoccupation en relation à la notion d État. Nous soulignons que cette notion même est abordée de manière particulière par les deux philosophes en question, et ne se résume pas à l apparat juridique qui s établit en acte et conceptuellement avec l État moderne, mais comme une forme de production et reproduction qui agit dans les plus divers niveaux. Il y a de l État au Congrès, dans la Constitution et dans la réglementation du marché mondial, ainsi que chez l ouvrier d usine dans son ambition de remplacer le chef ou chez l étudiant universitaire qui trouve dans la vie académique une condition de confort. Pour traiter de cette problématique, nous nous sommes dédier avec plus d emphase aux deux tomes de Capitalisme et Schizophréni. Dans L Anti- dipe nous nous sommes concentrés notamment sur les notions de machines désirantes et socius, d une fois que les formations sociales, bien que les modes marginaux qui résistent à elles, sont pensées moyennant ces concepts. Dans Mille Plateaux nous nous dédions à la théorie des lignes, au problème de la segmentarité et à la vigoureuse notion de machine de guerre, qui marchent comme des amplifications et révisions des concepts déjà présentés dans le premier tome. Nous soutenons que, soit dans L Anti- dipe, soit dans Mille Plateaux, Deleuze et Guattari maintiennent la même crainte des auteurs dystopiques: la préoccupation toujours présente de que la forme État devienne quelque chose de simplement négatif, qui entre en processus de destruction de ce qui diffère de ses codes. Plus que ça, nous affirmons que les philosophes nous permettent penser que la dystopie n est pas uniquement une question de fiction, mais qu elle se trouve déjà très bien incarnée dans les corps et formations sociales. Une dystopie du réel qui peut s intensifier et se répandre dans le cas où nous cesserions de présenter des façons de résistance créative.