Uma ética da experimentação: Deleuze, Guattari e Proust no combate ao sistema de juízos

• Ano de defesa: 2017
• Autor(a) principal: Dias, Adriana Muniz
• Orientador(a): Heuser, Ester Maria Dreher
• Banca de defesa: Heuser, Ester Maria Dreher , Corazza, Sandra Mara , Barbosa, Mariana de Toledo
• Tipo de documento: Dissertação
• Tipo de acesso: Acesso aberto
• Idioma: por
• Instituição de defesa: Universidade Estadual do Oeste do Paraná; Toledo
• Programa de Pós-Graduação: Programa de Mestrado em Filosofia
• Departamento: Centro de Ciências Humanas e Sociais
• País: Brasil
• Palavras-chave em Português: Ética; Experimentação; Modos de existência; Escrileituras; Ensino de Filosofia
• Área do conhecimento CNPq: FILOSOFIA::ETICA
• Link de acesso: http://tede.unioeste.br/handle/tede/3129

Cette dissertation propose la chercher des réponses à la question suivante: comment penser à soi-même, à notre propre pensée et se potentialiser en combattant le système de jugements pour produire des nouveaux moyens d’existence? L’issue trouvée pour ce problème est celle d’une éthique de l’expérimentation, affirmée par la philosophie de Deleuze et Guattari, croisant leurs pensées avec la littérature de Marcel Proust et les expérimentations du Projet Écrilectures: une façon de lire - et - écrire au cours de la vie. D’abord, il s’agit du combat entre l’éthique et la morale dans la pensée deleuzienne. Pendant que la morale met la vie en servitude, l’éthique, en tant qu’expérimentation, rend possible la production de nouveaux procès de subjectivation qui permettent la production de règles facultatives qui pourront guider le moyen d’existence souhaité, réglées sur le critère d’une vie puissante. L’Enseignement de Philosophie est conçu aussi comme une expérimentation et pensé avec les outils conceptuels de la philosophie de la différence dans l’éducation moyennant le Projet Écrilectures. Une deuxième tâche est celle de présenter, à partir de la lecture deleuzienne de l’œuvre À la recherche du temps perdu, la Recherche, le cas Proust comme une expérimentation éthique dans la littérature. À partir de la machine proustienne, il devient évident la préoccupation, autant de Proust que de Deleuze, avec la création de processus de subjectivation pour libérer la pensée des attaches de l’abstraction, d’une transcendance qui empêche la vie. Le Projet Écrilectures est aussi présenté comme une machine, un cas d’invention de processus de subjectivation, expérimentation. Comme troisième tâche, on présente l’inversion opérée dans l’Anti-Œdipe: capitalisme et schizophrénie I, concernant l’inconscient, qui passe à être compris comme fabrique, et le désir comme production. Il s’y établi une relation entre la folie traitée dans l’œuvre de Proust et le procès schizo, comme il est pensé par Deleuze et Guattari. À travers les personnages de la Recherche, on montre comment Proust les fait échapper de la subjectivité en faveur d’intensités qui se produisent en agencements collectifs: Marcel comme corps sans organes, Albertine et Charlus comme devenir fou. Pour finir, on prend le sens d’expérimentation comme procès de se retirer, voyager au lieu que Deleuze et Guattari appellent de “désert”, expérimentation de soi-même, intensité de fluxes, lignes moléculaires capables de faire sentir différemment et avec force suffisante pour opérer d’autres façons d’exister, en échappant du système de jugements.