Ensaio introdutório ao "Compendium Musicae", de Descartes, com tradução anotada de parte do texto.
Ano de defesa: | 2019 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Uberlândia
Brasil Programa de Pós-graduação em Filosofia |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/28161 http://dx.doi.org/10.14393/ufu.di.2019.2332 |
Resumo: | Le but du présent travail serait une reconstruction des enjeux principaux de la pensée esthétique de Descartes . Son Abrégé de musique (Compendium musicae , 1618) a été le premier écrit du philosophe, le texte qui a été écrit à la fin de 1618 et remis à son ami physicien Isaac Beeckman le 1er janvier 1619. Descartes y utilise un vaste vocabulaire musical, ainsi que donne l’explication aux diverses règles musicales. Par adopter un point de vue subjectif, le philosophe oppose son esthétique musicale à la perspective traditionnelle des Anciens basée sur l’ordre du monde métaphysiquement constaté. Ainsi, nous rappelons les lignes principales de la pensée de Pythagore et de Platon concernant leur théorie de la « musique des sphères ». Ensuite, nous décrivons la conception musicale de Zarlino, théoricien italien qui a inspiré plusieurs écrits musicaux étant un seul auteur explicitement cité par Descartes dans son ouvrage ; La deuxième partie de mon travail s’ouvre par la présentation du contenu détaillé de l’Abrégé. Ensuite je formule une hypothèse que dix ans après l’écriture de son premier texte la pensée esthétique de Descartes trouve son développement. Aux lettres que Descartes a échangées tout au long de sa vie et qui sont d’une importance capitale pour notre sujet on en trouve celles qui concernent les questions musicales, notamment celles qui ont été rédigées au Père Mersenne, et c’est à cette partie de la correspondance que je restreins mon analyse. Au cours des années 1629 et 1630, Descartes en correspondance avec Mersenne décrit des expériences de la résonance, de la vibration par sympathie, de la propagation du son dans le vide, et de la vibration des cordes. Dans une longue lettre datée du 18 décembre 1629, il formule une définition physique du son, qui ne le limite plus à une considération purement mathématique, comme c’était le cas de l’Abrégé, en élargissant aussi sa réflexion esthétique. Cet élargissement s’exprime surtout par la thèse sur les consonances où il affirme que, pour juger de sa beauté, l’usage de la raison n’est pas suffisant. Ainsi aux yeux de Descartes nous devons toujours mettre l’accent sur la complexité du phénomène de l’appréciation auditive. À cet égard, nous proposons d’examiner le contexte subjectif de l’expérience musicale décrite dans l’Abrégé. Par la mise en place d’une esthétique subjective, Descartes confirme indirectement l’insuffisance des mathématiques pour décrire le « phénomène esthétique ». Pour conclure, je propose une explication basée sur sa dernière philosophie des passions suivant laquelle le plaisir musical pourrait être interprété dans les termes de l’union de l’âme et du corps. Pour compléter le dossier, je traduis certaines parties du texte de l’ Abrégé de musique avec mes commentaires détaillés. |