Português como Língua de Acolhimento: (i)migrantes de crise, barreiras e inclusão

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2023
Autor(a) principal: Sá, Kelly Karoline Ferreira Moraes de
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Uberlândia
Brasil
Programa de Pós-graduação em Estudos Linguísticos
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/39349
http://doi.org/10.14393/ufu.di.2023.8088
Resumo: En considérant la croissance de l'immigration de crise ces dernières années, au niveau mondial et national (ACNUR, 2022 ; JUNGER et al, 2022), on observe au Brésil la ville d'Uberlândia, dans l'état de Minas Gerais, comme une destination migratoire, comptant plus de quatre mille immigrants et réfugiés (AZEVEDO, 2022). Face à ce contexte migratoire, les différentes barrières rencontrées dans le nouveau pays sont identifiées, la barrière linguistique étant celle qui limite l'accès aux droits fondamentaux et affecte tous les domaines de la vie du (i)migrant (CABETE, 2010). C'est à partir de cette compréhension qu'émerge le portugais langue d'accueil (PLAc), qui fait référence à une approche pédagogique reconnue au Brésil depuis une dizaine d'années (SILVA ; COSTA, 2020), et qui se distingue par son importance dans l'accueil, l'intégration et l'inclusion des (i)migrants en situation de crise (GROSSO, 2010 ; LISBOA et al, 2021 ; LOPEZ, 2018 ; OLIVO ; TRAJANO, 2019 ; SILVA ; COSTA, 2020). Le PLAc fait référence à une spécificité d'enseignement inscrit dans le champ de la linguistique appliquée (LA) qui étudie et cherche des solutions aux problèmes sociétaux dans lesquels la langue est présente (BRUMFIT, 1987 ; GRABE, 2010; LEFFA, 2001; MOITA LOPES, 1996). Par conséquent, cette étude de cas (GIL, 2002) est une recherche qualitative-descriptive (BARDIN, 2002 ; BARDIN, 2016, BORTOLOZZZI MAIA, 2020 ; FLICK, 2009 ; GIL, 2002) et vise à examiner les significations de barrières et d’accueil construites dans les récits des participants de cette étude : les enseignants bénévoles de l'ONG Taare et les (i)migrants aidés par l'organisation mentionnée. Les analyses de cette recherche soulignent la nécessité d'une réflexion sur la création de politiques d'accueil qui impliquent non seulement la disposition dans la loi de l'enseignement du PLAc mais aussi l'éducation linguistique de toute la société, visant à la construction de relations interculturelles plus inclusives (ANUNCIAÇÃO, 2018).