Crônicas de um verão: um estudo da escrita de Marguerite Duras em O verão de 80

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2020
Autor(a) principal: Quillici, Mariana Bisaio
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Uberlândia
Brasil
Programa de Pós-graduação em Estudos Literários
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/38719
http://doi.org/10.14393/ufu.te.2021.388
Resumo: Ces dernières années, l'étude de la mémoire dans la littérature est devenue récurrente dans diverses recherches. D'innombrables écrivains et chercheurs se sont tournés vers une manière d'enquêter sur des fragments de mémoireconservés dans l'être humain et qui semblent revivre, redécouvrir et recréer des moments. L'œuvre de Marguerite Duras introduit également ce mouvement et traduit également des émotions vécues qui se transforment souvent en nouveaux sentiments, nouvelles expériences, nouvelles textures: la page écrite, l'image à l'écran, la voix sur scène. En ce sens, on comprend que la poétique de l'œuvre durassienne vient de ses mémoires, toujours revisitées avec insistance dans sa production.Ainsi, les espaces, les personnages et les événements sont le résultat de l'expérience et des mémoires de l'écrivain qui (ré) apparaissent dans son écriture, dans son cinéma et dans son théâtre, pour un exercice qui compte et raconte encore, comme le dit la voix narrative dansL’Amant (1985, p. 8). Cette répétition et / dans la différence tisse une trame pleine de voix provenant d'autres textes, d'autres mémoires et d'autres langues. Précisément, cette recherche se tourne vers L'Été 80, constitué de dix chroniques, d'abord publié dans le journal Libération, puis organisé en livre.La publication de ces chroniques est lue ici comme un microcosme du processus d'écriture durassien. Ce sont des textes brefs qui, en raison du genre, pourraient être compris comme simples et jetables où l'on retrouve l'écriture qui cherche, dans la mémoire de Marguerite Duras, les enjeux qui seront transformés en littérature. Dans ce processus, nous pouvons voir la relation que l'auteur établit entre le passé et la composition d'un présent qui dialogue avec les éléments spatio-temporels et avec la construction de personnages qui agiront dans l'espace narratif. Sur la base de cette lecture, nous présentons une proposition d'étude qui relie des aspects de la chronique, comme genre littéraire, à l'écriture durassienne.Le texte de cette thèse est organisé en cinq parties.Dans la première, « Introdução », je parle de ma relation avec la recherche et les effets de l'écriture durassienne sur moi en tant que chercheuse.Dans « Crônicas: em busca de uma possível definição », sont discutées des questions liées à la chronique comme genre littéraire – sur la base de théoriciens comme : Antônio Candido (1989), David Arrigucci Jr. (1987), Alana de O. Freitas EL Fahl (2013), Caroline Valada Becker (2013) e Luiza Alvim (2008) – afin de chercher une définition qui embrasse son émergence, son développement et son approche aujourd'hui, qui dialogue également avec les mots de Marguerite Duras dans la préface deOutside : papiers d'un jour (1983).Dans le chapitre «Marguerite Duras, a vida escrita », nous regardons la vie et l'écriture de Marguerite Duras qui étaient complémentaires, dans le but de discuter des aspects de l'écriture durassienne qui sont fondamentaux pour la construction du sens dans ses textes. Pour cette discussion, nous nous tournons vers les commentateurs du travail de Duras, tels que Andréa Correa Paraiso (2002), Cleonice Paes Barreto Mourão (1988), Lucia Castello Branco (1990), Maria Cristina Vianna Kuntz (2014) e Paulo de Andrade (2005). À la suite, dans «O verão de 80, crônicas do extravio», à partir des auteurs qui ont exploré des aspects de l'écriture de Marguerite Duras, tels que: Ana Paula Coutinho (2015), Daniela Rezende Starling (2009), Maria Silvia Antunes Furtado (2014) e Luciana Silviano Brandão Lopes (2016), nous interprétons les chroniques afin de les comprendre à partir des enjeux que les constituent et qui sont responsables de leur construction littéraire. Enfin, dans «Reflexões», nous revenons sur certains points de cette thèse, ouvrant des possibilités de poursuivre les études.