Ser professor de língua francesa: representações discursivas de licenciandos do curso de letras

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2022
Autor(a) principal: Correia, Kamila Gonçalves
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Uberlândia
Brasil
Programa de Pós-graduação em Estudos Linguísticos
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/36318
http://doi.org/10.14393/ufu.di.2022.5345
Resumo: Ce travail, intitulé Être professeur de langue française : représentations discursives de diplômés du cours de Lettres, vient de ma perspective en tant que chercheuse et enseignante et de mon intention de faire part mes inquiétudes concernant l’enseignement/apprentissage de la langue française et la formation des enseignants au cours de Lettres-Français. La recherche visait à décrire, analyser et interpréter les propos des sujets lorsqu'ils occupent la place discursive d'un cours de licence en langue française des lettres, en esquissant les représentations que ces sujets se construisent de la langue française et du « être professeur de français » ; enquêter sur les interdiscursivités qui soutiennent ces représentations ; et de problématiser les incidences de cette discursivité pour la formation du professeur de français. En outre, j’ai cherché à répondre aux questions de recherche suivantes : i. Comment le (non)lieu de la langue française interpelle les sujets licenciés du cours de Lettres-Français? ii. Quelles voix émergent parmi les sujets pour représenter le cours de français ?. Pour réaliser les objectifs et rendre compte des questions de ma recherche, je m’inscris dans l’interlocution entre la Linguistique Appliquée (LA) et l’Analyse du Discours (AD), en établissant des dialogues entre les possibilités "multi/inter/transdisciplinaire" du corpus de cette recherche (BRITO e GUILHERME, 2013, p. 21) et les notions de sujet à multiples multiforme. La perspective transdisciplinaire de la méthode AREDA (Analyse de résonances discursives en dépositions ouvertes) est essentielle pour mon geste analytique et c’est pourquoi l’AREDA est le dispositif théorique et méthodologique utilisé pour les analyses de mon corpus. À partir de la méthode AREDA, 12 questions ouvertes ont été élaborées et ont eu pour but d’analyser les représentations discursives construites par les sujets-étudiants, en énonçant surtout sur le processus de formation des enseignants de langue française au cours de Lettres. Il convient de noter que, pour le développement de la recherche, en raison du contexte actuel causé par la pandémie du nouveau Coronavirus, la collecte de données a été faite à distance. Il est important de souligner que pour le développement de la recherche, en raison du contexte actuel causé par la pandémie du nouveau Coronavirus, la collecte de données a été faite à distance. Après le geste d’interprétation sur le corpus de ce travail, il a été possible de dessiner les inscriptions discursives et de comprendre comment se donne la relation des participants avec le ‘être étudiant de langue française' et ‘être professeur de langue française'. De cette façon, à partir des analyses, j’ai pu dessiner les inscriptions discursives et percevoir que cette relation est régie par trois représentations. La première représentation est définie comme Le Cours de Lettres-Français comme un espace d’apprentissage, qui a pu être divisé en trois instances, à savoir : Apprendre la langue française, Apprendre à partir de zéro et Apprendre à être enseignant divisé en deux instances : La peur de ne pas avoir d'opportunités et La vie académique. La deuxième représentation est appelée Le cours de Lettres-Français comme espace de (im)possibilité de travail. La troisième, quant à elle, est appelée Le Cours de Lettres-Français comme lieu de résistance et a compté sur une instance, à savoir : La résistance du sujet-étudiant qui travaille. Face à cela, j’ai pu constater que le sujet-étudiant du cours de Lettres-Français possède des caractéristiques et des perspectives spécifiques de ses conditions de production. Car leur expérience du cours, en tant qu’élèves et apprentis de langue française se présente sous différentes formes, leur permettant de (ré)penser et (ré)signifier leur place dans le cours, ce qui pourrait, d’une certaine manière, avoir une incidence sur leurs pratiques postuniversitaires.