Transformações socioespaciais nos campos do bioma Pampa/RS - Brasil

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2022
Autor(a) principal: Brito, Andréia Nunes Sá
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Santa Maria
Brasil
Extensão Rural e Desenvolvimento
UFSM
Programa de Pós-Graduação em Extensão Rural
Centro de Ciências Rurais
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://repositorio.ufsm.br/handle/1/29020
Resumo: En observant les conséquences du phénomène de suppression des zones de végétation indigène dans les écosystèmes de prairies du biome de la pampa, il est possible de considérer que la période contemporaine est celle des plus grandes transformations de l'espace pampéen dans un espace de temps plus court. Cela est surtout dû à l'avancée des surfaces emblavées en céréales. Le remplacement de la couverture herbeuse naturelle par l'agriculture est progressif et évident ; cependant, il ne se produit pas de manière uniforme sur tout le territoire. La présente étude avait pour objectif de reconnaître les spécificités et les différents processus socio-spatiaux découlant du remplacement de la couverture indigène par la culture des céréales dans les champs du biome Pampa. Pour ce faire, elle prend en compte les différentes trajectoires d'utilisation des terres avec un échantillonnage dans deux zones d'étude délimitées dans les bassins hydrographiques des rivières Santa Maria et Ibirapuitã dans la région Sudouest du Rio Grande do Sul (RS) dans le biome de la pampa brésilienne. Différentes situations ont été observées : la progression rapide des cultures dans une zone et, de l'autre, une plus grande résistance et maintien des zones à prédominance de prairies indigènes. Basées sur une approche phénoménologique et systémique, des analyses cartographiques ont été réalisées à partir d'images et de données géoréférencées à l'échelle régionale. Ainsi qu'un type qualitatif, à l'échelle de l'établissement, à travers des entretiens semi-directifs et approfondis avec des agents des deux territoires. Les preuves montrent qu'il existe une influence des facteurs naturels dans la trajectoire d'utilisation et d'occupation des terres, en particulier en ce qui concerne la conformation du sol, mais que ces facteurs ne sont pas isolés dans la dynamique de suppression des prairies indigènes et de remplacement par la culture céréalière. La structure foncière et l'influence des agents extérieurs aux localités sont parmi les principaux facteurs de cette nouvelle dynamique régionale. En général, l'élevage persiste encore en tant qu'activité, même entre une conformation de type moderne (lorsqu'elle est insérée successivement dans les cultures et visant des taux de productivité) et une conformation traditionnelle (lorsqu'elle est corrélée à des zones de plus grande fragilité environnementale, mais toujours préservée en tant qu'espèce native des champs). Cet élevage repose encore sur un système de réseau historique entre petites et grandes propriétés qui échangent des produits et des services entre elles. Quant aux acteurs impliqués et aux savoirs construits par eux pour l'activité de terrain, une logique fondatrice a été identifiée dans leur capacité à appréhender l'espace à travers des expériences locales. Cela en plus d'une diversité locale importante, avec des aspects environnementaux, de classe, de genre, de génération et d'ethnicité à prendre en compte et liés à la spatialité de cette culture rurale, bien au-delà du stéréotype communément attribué à cet univers de bovins de boucherie. Nous espérons que l'étude pourra contribuer à une compréhension plus large du phénomène de suppression de la végétation indigène et instrumentaliser les interventions à différentes échelles avec des informations interdisciplinaires.