A noção de lalíngua: uma contribuição da psicanálise lacaniana à concepção de língua

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2012
Autor(a) principal: Monteiro, Cleide Pereira
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal da Paraí­ba
BR
Letras
Programa de Pós-Graduação em Letras
UFPB
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufpb.br/jspui/handle/tede/6204
Resumo: A partir des études de jacques Lancan et Ferdinand de Saussure, on s´interroge comment la notion lacanienne de « lalangue » peut contribuer pour concevoir une langue formulée à partir du non représentable que, selon Lacan, on nomme de réel de la langue. Si on croit que « lalangue » est indissociable de la jouissance, on formule la thèse que « lalangue » n´est pas seulement une langue pour la signification, mais sert aussi à la satisfaction de la pulsion, laquelle ne participe pas au lien social. On se pose la question tant sur qu´est-ce que c´est la langue, quant au que se déligne comme « lalangue. On cherche les indices de l´impossible de la langue pour fixer ce qui ne s´en laisse pas s´inscrire dans la perspective du tout, suivant ainsi la logique du non-tout. Dans cette direction, on propose une relecture de la conception saussurienne de langue comme système, récupérant la perspective dialectique des dichotomies saussuriennes ainsi que les recherches concernant les anagrammes. Dans le dernier cours de Lacan, on voit la notion de jouissance au centre, ce qui permet de penser la langue à partir de l´aspect substantiel en opposition au domaine des articulations. La conception de la langue, pensée à partir de « lalangue », met la langue en syntonie avec le registre que la consacre à l´équivoque, mais aussi à ce qui est de l´ordre du traumatisme. On discute une nouvelle proposition donnée par Lacan au signifiant : celle de la cause de la jouissance. La thèse de Lacan, laquelle le symptôme est purement ce que la langue conditionne, devient fondamental pour penser sur les chemins de l´opacité de la jouissance qui exclu le sens. L´expérience analytique se montre un espace approprié pour comprendre ce qui appartient à la dimension de « lalangue » ; on utilise, à ce propos, sept témoignages de passe. On arrive à la conclusion que le travail analytique, fait à partir de « lalangue », quand on arrive à la fin, reconduit le sujet au symptôme comme moyen de jouissance absolument singulier. A la « langue du trauma » on donne un destin orienté à partir d´une nouvelle alliance avec la jouissance. Les témoignages vont vers la formulation que le savoir-faire avec l´incurable de la jouissance produit, comme effet, un nouveau usage de la langue qui ne laisse pas en dehors la jouissance. On voit surgir ainsi l´invention d´une langue connectée au vivant de la jouissance, comme révèle les néologismes de la fin de l´analyse, sans perdre bien sûr, sa fonction de lien social, comme indique l´acte de témoignage lui-même.