Irmãos de Cor e de Fé: irmandades negras na Parahyba do século XIX
Ano de defesa: | 2006 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal da Paraíba
BR História Programa de Pós-Graduação em História UFPB |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | https://repositorio.ufpb.br/jspui/handle/tede/6033 |
Resumo: | Dans cette recherche, nous analysons la situation des fratries noires dans la Province de Paraíba au cours du XIXème siècle, en ce qui concerne le processus de socialisation des hommes noirs. Or, les fratries sont des institutions religieuses qui, pour pouvoir fonctionner, ont besoin de l autorisation de l Etat et de l Eglise. Les membres d une fratrie devaient présenter, auprès de l Assemblée Législative Provinciale, un document qui pouvait être approuvé par cette assemblée. Ce document s intitulait Ordre de Compromis et décrivait le statut de la fratrie en question, ainsi que ses intentions. Les documents des fratries concernées ont été l une de nos principales sources pour la réalisation ce travail, développé à partir de l Histoire Culturelle, avec un appui théorique sur les discussions de Guinzburg (2002) sur la circularité culturelle. Les principales intentions lors de la fondation d une fratrie étaient celles de la divulgation et de la promotion du culte du saint patron d une ville déterminée. Pour ce faire, on réalisait des commémorations de la fête de ce saint patron, avec des processions, des messes et des hommages qui comprenaient l utilisation de bougies et de sons de cloches. Néanmoins, ces fratries sont marquées par une ambigüité qui leur est indissociable. En effet, elles ont été mises en place comme un moyen de soumettre les Noirs, qu ils soient esclaves ou libres, aux pratiques religieuses officielles, en plus de chercher à divulguer l idée de résignation promulguée par l Eglise Catholique. Les Noirs, allant contre cette idée, ont utilisé leurs fratries dans le but de recréer des liens sociaux. Ces lieux servaient alors à un processus de construction de la liberté. A l intérieur de ces fratries, une politique d aide réciproque était développée, grâce à laquelle on pouvait secourir ses frères en cas de maladie, d emprisonnement, au moment de la mort ou encore lors de l achat de lettres d affranchissement. Parmi leurs principales activités, nous pouvons souligner ici les démarches entreprises lors de la mort de l un des frères. La fratrie assumait la responsabilité de tout le processus en vue d une bonne mort . Au cours de ce processus, le frère défunt devrait avoir droit à une veillée funèbre, à un cortège, à un enterrement (de préférence dans une église de la fratrie) et à des prières. Après avoir soulevé ces caractéristiques parmi les différents documents travaillés, nous avons pu conclure que les Fratries constituaient un espace de lutte et de résistance, dans lequel l homme noir cherchait à se réorganiser socialement. Il s intégrait ainsi à la société, assumant des rôles qui n étaient pas que ceux exclusivement liés à l esclavage. |