Feitiços velados às gentis leitoras: “Cinco Mulheres” no Jornal das Famílias

• Ano de defesa: 2014
• Autor(a) principal: CASTRO, Valdiney Valente Lobato de
• Orientador(a): SALES, Germana Maria Araújo
• Tipo de documento: Dissertação
• Tipo de acesso: Acesso aberto
• Idioma: por
• Instituição de defesa: Universidade Federal do Pará
• Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-Graduação em Letras
• Departamento: Instituto de Letras e Comunicação
• País: Brasil
• Palavras-chave em Português: Assis, Machado de, 1839-1908 - Crítica e interpretação; Personagens; Personagens literários; Mulheres; Mulheres na literatura; Jornais brasileiros
• Área do conhecimento CNPq: CNPQ::LINGUISTICA, LETRAS E ARTES::LETRAS::LITERATURA BRASILEIRA
• Link de acesso: http://repositorio.ufpa.br/jspui/handle/2011/5935

Ce mémoire analyse la présence de la moralité dans le conte “Cinco Mulheres” de Machado de Assis, publié dans la revue “Jornal das famílias” en Août et Septembre 1865, pour cela, la perspicacité du narrateur sera apprécié dans la composition du personnage féminin et dans la construction du schéma narratif. L’objectif est de faire ressortir comment Marcelina, Antônia, Carolina, Carlota et Hortência, décrites de manière succinte afin de figurer dans une revue moraliste, révèlent très subtilement une rupture avec la soumission attendue qui caractérise la femme de l’époque. Pour cela, nous avons observé dans la revue, les sections, les ours, les éditoriaux, les illustrations afin de relever des étincelles de la représentation de sujétion allégorique de la femme du XIXième siècle. La pénurie de textes critiques sur les premiers écrits de l’auteur révèle l’absence d’intérêt avec lequel ses oeuvres ont été traitées et la lecture du conte à l’écran est une façon de résister à l’idée que seuls les textes d’après les années 1980 sont passibles de complexité, ce qui est également l’objectif de cette étude. Le relevé de la fortune littéraire critique des premiers textes de Machado de Assis, en particulier, les critiques dirigés à ses contes donnent l’opportunité de discuter de la composition de la figure féminine et la façon dont elle était présentée à la lectrice de la revue matrimoniale. Au lieu de présenter le mariage comme socle de la société, le “O Bruxo de Cosme Velho” présente les incongruités qui peuvent survenir lors des mariages: les unions sans amour, le malheur du couple, la trahison du mari et de l’épouse, ce qui permet à la lectrice de l’époque de réfléchir sur sa condition subalterne face à une société patriarcale et au retranchement vécu.