A hipernormalidade como um problema diagnostico: impasses,alcances e limites
Ano de defesa: | 2008 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/TMCB-7WVHFH |
Resumo: | De nos jours la clinique psychanalytique se heurte de plus en plus à un type de client qui ne pose pas beaucoup de questions sur lui-même, qui n a pas de gros problèmes existentiels et qui a une grande difficulté de parler. Ils ont comme caractéristique une pauvreté symbolique qui s exprime dans un discours collé au signifié, au sens non dialectisable et avec une présence massive des faits présents qui ne les renvoient jamais aux faits passés. La plupart d entre eux font usage de médication psychiatrique, viennent régulièrement aux sessions, et leurs plaintes ont trait davantage au corps et à ses multiples douleurs qu aux problèmes personnels et existentiels. Ce sont des clients qui prennent ausérieux les règles analytiques et répètent incessament les mêmes histoires, des faits qui ont eu lieu pendant la journée, dans leur travail, dans leur routine journalière. Ce qui leur fait demander de l aide est toujours quelque chose d extérieur à eux: leur modèle decomportement gêne les gens dans leur travail, ou leurs familles se plaignent de leurs excentricités. Leur quotidien est marqué par des routines qui leur assurent la stabilité et la maîtrise de leurs expériences. Toute désharmonie devient le motif d une grande inquiétude.Si le référentiel théorique utilisé par l analyste est le référientiel freudien voire le Lacan structuraliste, il va se heurter inévitablement à une impossibilité diagnostique, dû à l apparition de traits caractéristiques de plusieurs structures ou bien dû au manque d éléments indispensables à la confirmation diagnostique. En cherchant la littérature analytique nous avons trouvé Joyce Mc Dougall et sa conceptuation de normopathe ou d anti-analysant , mais ce tableau nous mène de nouveau au labyrinthe de l imprécision conceptuelle. En fréquentant le Nucleo de Psicose (Centre de Psychose) de l Hôpital Raul Soares, nous avons pris contact avec la deuxième clinique de Lacan et le changement deparadigme qui en découle. Les conversations d Arcachon et la Convention d Antibes sont des références nécessaires pour qu on puisse pénétrer dans la nouvelle théorisation des psychoses ordinaires. Grâce à ce parcours, ce qui auparavant semblait ne s insérer dansaucun diagnostic, trouve une explication plausible et bien fondée. Les psychoses ordinaires arrivent à saisir dans leur univers conceptuel ces clients qui auparavant restaient dans le limbe conceptuel des normopathes, bordelines ou même considérés comme inclassables.Enfin, bien qu encore en plein processus d étude et d élaboration théorique, possédant peu de littérature spécifique, cette théorisation explique beaucoup des béances de la clinique structuraliste et met un point final à la dispersion diagnostique de la clinique psychanalytique. |