A experiência e a divisão sexual do trabalho na atividade em uma olaria de tijolos artesanais na cidade de Betim.
Ano de defesa: | 2021 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Tese |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
Brasil FAE - FACULDADE DE EDUCAÇÃO Programa de Pós-Graduação em Educação - Conhecimento e Inclusão Social UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/38334 |
Resumo: | Cette thèse vise à analyser l'activité de travail des femmes dans une poterie. Cette analyse vise à son tour à comprendre comment se déroule l'expérience de construction des ouvriers de la poterie étudiée. La recherche s'est basée principalement sur les épistémologies de l'approche ergologique du travail et du pragmatisme de John Dewey, en se concentrant sur la problématisation du concept d'expérience. Pour ce travail, il était essentiel de connaître le travail quotidien des ouvriers de la poterie. Méthodologiquement, l'étude s'est déroulée en trois phases: (I) revue de la littérature et observations dans le domaine de la recherche; (II) entretiens semi-structurés et application de la technique d'instruction à Sósia; et (III) transcription, analyse des entretiens et rédaction de la thèse. Sur la base de ces perspectives théorico-méthodologiques, nous essayons de conceptualiser l'expérience et de comprendre l'activité de travail, pour montrer comment les travailleurs construisent leurs expériences au travail. Dans cette analyse, nous avons pu observer la division sexuelle du travail dans le privé et le public. La théorie intersectionnelle a été utilisée, avec le dispositif dynamique tripolaire, comme support pour discuter du travail de ces travailleurs. Par conséquent, sur la base de ces deux théories, nous voyons l'oppression à travers la hiérarchie et les affrontements entre les connaissances formelles et informelles. Nous avons également vérifié que les travailleurs se servent d'eux-mêmes pour pouvoir renormaliser les situations de travail, ce qui peut les empêcher d'exercer leur activité et, avec cela, ils construisent leur expérience de travail. Nous avons également constaté que dans la poterie coexistent «les deux principes d'organisation» spécifiés par Danièle Kergoat, à savoir: la séparation du travail entre hommes et femmes; et la hiérarchisation (le travail de l'homme «vaut plus»). Même si les femmes expriment le désir de travailler dans le secteur de la poterie industrielle, cette opportunité leur est refusée. Les responsables locaux justifient cela en disant que le travail est très lourd et que les femmes ne pourraient pas le faire. Malheureusement, ce sont des stigmates que le patriarcat a maintenus pendant des siècles, dans une tentative de placer les femmes dans une position inférieure par rapport aux hommes. Nous concluons l'étude en déclarant que le processus de travail des femmes dans la poterie est aussi efficace que celui des hommes, et que leur expérience de travail est refusée, du fait qu'elles sont des femmes. Compte tenu du dit et sur la base du fait que la différence entre les hommes et les femmes n'est que biologique, nous défendons la nécessité de modifier ces concepts obsolètes qui prévalent encore aujourd'hui. |