Automutilação: uma investigação sobre o estatuto do corpo em um caso de esquizofrenia
Ano de defesa: | 2003 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/BUBD-AK7RMM |
Resumo: | Nous avons procedé á linvestigation du statut du corps dans un cas de schizofrénie avec des sucessives automutilations, tout em prennant la theorie et la clinique psychanalitique como interlocutrices. Em partant de la concéption de ce corps morcelé, dont lunification ne pourrait se faire que par levenémént du Narcissisme, nous avons constaté combien necéssaire se faisait la présence de lAutre symbolique, a fin de régler la rélacion du sujet avec son image et avec son autre. Lentrée de cet Autre symbolique, cest lentrée de la Loi: em faisant une soustraction au niveau de la chair, elle va interdire tout accés du sujet au corps, em tant quêtre vivant. Desormais, laccés à la jouissance du corps ne sera possible quà travers deux voies indirectes: soit par la reconnaissance de limage, soit par le biais des régions erogénes, definies à partir des orifices corporels. Cest daillers, autor de ces orifices que la pulsion tiendra son circuit, tout em contournant lobjet à jamais perdu. Ce cas précis remet à mise-em-question du parcours de la pulsion, em court-circuit, dautant plus quil est impossible denvisager la soustraction, puisque nous parlons de schizofrénie. Nous avon abordé, ensuite, la rélacion sujet-corps, à partir du roman de Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol V. Stein, òu un personnage, le sujet, perds son corps. Pour le rencontre, il forge um être-a-trois, et dans cette rélacion il retrouve, pas seulement son corps, mais aussi sa jouissance. Dans un autre passage, extrait de James Joyce, le personnage Stephen Dedalus reste indiffèrent, devant ses agresseurs. Plus encore, il ne leur porte pas de rancune. Cette indifférence ne passara pas inaperçue à Lacan: «cette apparence du corps humain, les hommes ladorent, ils adorent en somme une pure et simple image.» Dans ces trois cas (Lol, Joyce, Edouard) nous avons cherché les apports de la topologie de surface et celle des noeux. Dans le deux premiers, nous avons constaté une certaine liaison posible, entre le réel, le symbolique et limaginaire, realisée par le biais de ce que Lacan a denominé le Sinthome. Cependant, dans le cas précis nous navons trouvé dEdouard, aucun travail de liaison similaire. Nous pouvons, donc, conclure quétant lui-même la consistance, limaginaire, une fois dêtaché plus rien pourra se mantenir. Mots- clé : Psychose, schizofrénie, corps, automutilation, Sinthome. |