"Não se pode andar nu": pose e artifício na correspondência de Clarice Lispector

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2024
Autor(a) principal: Raynara Isis Barbosa Voltan
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Minas Gerais
Brasil
FALE - FACULDADE DE LETRAS
Programa de Pós-Graduação em Estudos Literários
UFMG
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/1843/75573
Resumo: Les chemins sinueux qui traversent notre connaissance de la vie et de l'Suvre de Clarice Lispector sont liés à un processus complexe de fictionnalisation de l'auteur, réalisé à travers un dialogue auquel participent plusieurs voix. D9abord, nous pouvons diviser ces voix en trois groupes: celle des biographes, critiques et journalistes qui ont écrit et parlé d9elle; la voix de Clarice elle-même, qui se manifeste dans des chroniques et des textes journalistiques, se présentant publiquement comme une personne réelle; la voix de l9auteur, qui apparaît indirectement dans ses textes ouvertement fictionnels. Avec la publication de sa correspondance, il faut ajouter un quatrième groupe, constitué également de la voix de l9écrivain, mais qui se manifeste maintenant en privé, dans ses lettres aux amis, écrivains, critiques et famille. L9objectif de cette thèse est d9étudier le processus de construction des images de Clarice Lispector, en cherchant à comprendre la place qu9y occupe sa correspondance. À cette fin, nous utilisons des références théoriques sur des questions comme le biographisme, la place de l9auteur dans la modernité occidentale et l9épistolographie, en évidence sur les concepts de <pose=, <persona= et <performance= (LIMA, 1986 et 1991; KLINGER, 2006; MOLLOY, 2022) e ainsi que par l9idée de <sensibilité du Camp= (SONTAG, 2020). Grâce à ces références, il a été possible d9observer comment les lettres prennent part à ce dialogue, se constituant non pas comme une écriture transparente et référentielle, mais comme un espace de création d9images de soi complexes de l9auteur, dans lesquelles la fiction et le traitement poétique du langage sont également présents.