Música, movimento e rivalidade entre camponeses no Alto Jequitinhonha (MG).
Ano de defesa: | 2017 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Tese |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/AAGS-ATXMSK |
Resumo: | Cette thèse est une ethnographie qui porte sur les questions de musique et mouvement chez des paysans de la commune de Turmalina, haut fleuve Jequitinhonha, Minas Gerais. Les descriptions et analyses s'appuient sur une forme musico-chorégraphique appelée « paulista » et sur la « maromba », moment collectif de ratissage qui s'accompagne de « cantigas de roça » [litt. chants agricoles]. Ce type de chant partage avec le paulista un même répertoire. À travers l'étude des parcours tracés durant la danse et le travail agricole, ainsi qu'à celle du chant concomitant à ces exercices cinétiques, nous cherchons à souligner le rôle de différents langages sensibles lors d'expériences festives et de rivalité. La structure formelle des chants dits « com parte », ainsi que leur façon de s'enchaîner pendant une « maromba », incitent certains chanteurs à se relayer au sein du travail musical, à travers un jeu de « falas » et « respostas ». Les chants agricoles eux-mêmes ont la capacité de renvoyer à d'autres chants à travers le partage d'éléments qui, concernant différents paramètres, relient les pièces entre elles sur un plan discursif horizontal. La présence centrale de figures cruciformes et périmétriques dans les parcous tracés autant pour le « paulista » que pour la « maromba », se montre liée à la mise en place, ou à la rupture de domaines antagoniques. |