A morte continuamente na boca: tradução poética de 18 sonetos, contendo um estudo sobre a morte e sua meditação na obra de Jacques Roubaud
Ano de defesa: | 2023 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
Brasil FALE - FACULDADE DE LETRAS Programa de Pós-Graduação em Estudos Literários UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/60495 https://orcid.org/0000-0002-2783-2355 |
Resumo: | Cette étude propose une traduction poétique de 18 sonnets de la série intitulée Square des Blancs-Manteaux qui intègre le livre La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel (1999) du poète français Jacques Roubaud. Ayant le but d’atteindre l’aspect poétique de la traduction, c’est la forme la catégorie qui soutient cette pratique et qui organise les choix du traducteur. Cette conception établit un intense dialogue avec les formulations de Haroldo de Campos, dans des essais publiés en 1967 et 1987, portant sur l’ « isomorphisme » et le « paramorphisme » de la traduction. L’accompagne une étude de la topique déjà traditionnelle, en histoire et de la philosophie et de la poésie, de la méditation de la mort. Elle a pour but de montrer la connexion intime qui s’établit entre ces sonnets du tournant du XX siècle et la tradition de la poésie dévotionnelle française, qui y est représentée notamment à travers les noms de Jean du Clicquet de Flammermont (?) et Jean de Sponde (1557-1595). La récupération de cette topique s’arrête brièvement sur des moments-clés : l’hellénisme ancien et la méditation sous la perspective des philosophies du bien vivre (le stoïcisme, l’épicurisme etc.) ; la façon par laquelle cette forme de méditation est incorporée aux courants chrétiens ; les formes esthétiques et doctrinaires qu’elle acquiert autour de la Renaissance, ayant compte notamment du thème macabre et de la poésie de l’ubi sunt et de la vanité. Cette longue chaîne permet de voir les métamorphoses et les répétitions de ce thème dans l’œuvre de Jacques Roubaud. Ce qu’on accentue, c’est l’immanence d’un monde sans aucun type d’au-delà ni d’espoir de rencontre, où le néant, essence de la mort, est le champ d’une transcendance vide du sujet, lequel se voit immergé dans l’inévitabilité de l’absence. Sur ce fond, ressortent de ces poèmes la parodie, le commentaire ironique, l’inversion, le déplacement de sens, la récurrence de certains donnés sémantiques accumulatives ou d’aspect circulaire et surtout l’attitude de résignation. Ils élaborent une métamorphose de la tradition, dont la veine est traditionnellement chrétienne, pour laquelle la mort serait la vraie vie. En même temps, l’auteur maintient un goût accentué de la recherche formelle qui se concentre sur un maniérisme de la forme. Sont récurrents l’image à effet visuel, la séduction sonore, l’emploi de l’ordination en série comme principe constitutif des poèmes eux-mêmes – important aspect des pratiques de la méditation en général. Pourtant, au sein même de cette discussion, on arrive à ce qui constitue l’acte de méditation transposé en poème : la dramatisation de soi et avec soi-même. |