A toxicomania como antiamor

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2016
Autor(a) principal: Mariana Furtado Vidigal
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/1843/BUOS-AQHRV9
Resumo: Ce mémoire a comme objectif délucider le rapport entre la toxicomanie et lamour, question qui a émergé lors de la rencontre avec le réel de la clinique. Le cas clínique travaillé dans ce mémoire montre lusage excessive de drogues comme réponse à linexistence du rapport sexuel potentialisant um mode de jouissance autisque. La drogue devient ainsi um obstacle à lamour dans la mesure où, em faisant usage de la drogue, le sujet renonce à faire de as femme la cause de son désir et lobjet de sa jouissance, en faisant de la jouissance quil obtient avec lalcool et avec la drogue son seul partenaire. Notre hypothèse soutenue par Jacques-Alain |Miller (2009) - cest que la jouissance toxicomane établit, par rapport à lamour, une opposition, une antinomie, dans la mesure où, quand la première se superpose au second par son côté exclusivement autoérotique, elle empêche le passage de la satisfaction dans le champ de lAutre. Lamour et lusage de drogues ont été considérés aussi bien par Freud que par Lacan comme des modes de réponse au malaise inhérent à la constitution subjective ou, autrement dit, à linexistence du rapport sexuel entre les êtres parlants. Cette impossibilité devient la condition pour que lamour existe, il faut quil y ait manque, castration, pour que lamour vienne en suppléance. Par la voie de lamour, le désir et la jouissance sarticulent et, ainsi, sinclut à la jouissance de lUn, le champ de lAutre, en faisant dun partenaire sexué un moyen de jouissance. Il est attribué au plus-de-jouir un vêtement imaginaire, i(a), lincarnant dans le corps de lautre qui est aimé. Dans lusage de drogues, en revanche, dans son versant toxicomane, cet objet est lartefact utilisé pour obturer la castration et le désir, visant une jouissance qui ne passe pas par la rencontre avec le non-rapport sexuel et avec un partenaire sexuel. La jouissance toxicomane est une jouissance asexuée, car ele se passe de limage amoureuse, rompt avec la jouissance sexuelle et élit la jouissance purement autoérotique comme partenaire _ au nom du réel du plus-de-jouir _ (Miller, 2000, p.170). Nous verrons avec c ecas clinique que quando la jouissance qui est obtenue avec la drogue est privilégiée, elle produit un court-circuit dans le partenariat amoureux entre les sexes, rendant impossible la condition pour vivre lamour.