Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2017 |
Autor(a) principal: |
Moura, Fernando Divino Teodoro
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Orientador(a): |
Omena, Luciane Munhoz de
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Banca de defesa: |
Arantes Júnior, Edson,
Silva, Gilvan Ventura da,
Gonçalves, Ana Teresa Marques,
Nascimento, Renata Cristina de Souza,
Omena, Luciane Munhoz de |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Goiás
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Programa de Pós-Graduação: |
Programa de Pós-graduação em História (FH)
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Departamento: |
Faculdade de História - FH (RG)
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País: |
Brasil
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Palavras-chave em Português: |
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Área do conhecimento CNPq: |
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Link de acesso: |
http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/6872
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Resumo: |
Cette dissertation présente trois axes principaux, dans lesquels nous cherchons à développer, à partir des livres IV-VII du Adversus arrianos libri (Contre les Ariens) de Hilaire de Poitiers (310- 320/367-368), une probématique centrale : comment Hilaire, à partir d’une gestion temporelle modelée par um récit construit d’aprés une mémoire biblique fondatrice de structures de connection, a cherché à produire des rapports identitaires entre les chrétiens et le pouvoir impérial romain. Le premier point développé cherche à montrer comment les traces/vestiges du passé judéochrétien ont été (re)resignifiés et (ré)utilisés comme éléments de validation/structuration d’une proposition politico-ecclésiastique. Parallélemment, dans un deuxième moment, nous analysons la manière dont Hilaire s’est servi, à rebours, d’une lettre du Prêtre alexandrin Arius pour valider cette proposition. Et enfin, dans un dernier moment, nous étudions la façon dont les deux étapes antérieurement citées ont pris forme et ossature à travers les utilisations d’éléments de la rhétorique gréco-romaine. Le fil conducteur qui relie ces trois points, développés au cours des trois chapitres, s’explicite dans le télos ( but) de notre hypothése, selon laquelle Hilaire aurait eu pour projet d’établir une unité symbolique entre la politique religieuse romaine et celle du christianisme. Nous conjecturons que cela se serait fait via la constitution d’une identité chrétienne unique qui offrait une reception singulière à la légitimité de l’empereur devant les communautés chrétiennes alors en conflit. Dans ce travail, ces questions sont analysées sur base de l’utilisation des traces qui composent l’image du passé biblique tel que (ré)utilisé par Hilaire dans une forme qui monumentalise/sacralise, par ses éléments mémorialistiques, tant l’orthoxie chrétienne alors souveraine que la légitimité du pouvoir impérial romain. |