O tempo e a vida em Gaston Bachelard

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2017
Autor(a) principal: Machado, Fernando da Silva lattes
Orientador(a): Almeida, Fábio Ferreira de lattes
Banca de defesa: Almeida, Fábio Ferreira de, Ternes, José, Cesar, Constança Marcondes
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Goiás
Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-graduação em Filosofia (FAFIL)
Departamento: Faculdade de Filosofia - FAFIL (RG)
País: Brasil
Palavras-chave em Português:
Vie
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/7031
Resumo: Cette présente dissertation a pour but de montrer comment Bachelard élabore la notion de vie dans sa philosophie à travers une réflexion sur le probléme philosophique du temps et les notions d'instant et de durée. En pensant l'instant discontinu et en l'associant à d'autres concepts présents dans ses écrits, tant épistémologiques que poétiques, nous montrerons comment est atteint le présupposé théorique de complémentarité entre les deux aspects de la pensée de Bachelard. Nous soulignerons également que, dans sa métaphysique, l'être de l'homme cherche sa référence autosynchronique à travers de l'expérience discontinue de l'instant véritablement dynamique où le temps ne coule pas, mais jaillit. Le livre L'intuition de l'instant (1932), oeuvre consacrée à cette réflexion métaphysique sur le temps aboutir, quatre ans plus tard à La dialectique de la durée (1936), oeuvre qui, quant à elle, en définissant le concept de durée à partir des différentes temporalités superposées qui constituent l'existence, tous le doux présent les bases d'une philosophie du repos et sont les références privilégiées de cette étude. Il est inutile de rappeler l'importance de la philosophie de Bergson dans cette discussion: c'est en contrecarrant ses théses, tant sur la vie que sur la durée, que Bachelard allait forger sa propre compréhension du concept de vie dans ses deux écrits sur le temps par une opposition entre le concept de la vie vécue (limitée au temps commum/temps transitif) et la vie pensée (limitée au temps de l'esprit/temps immanent). Nous partons de l'hypothése selon laquelle c'est parce que l'esprit peut se heurter à la vie vulgaire et homogéne que la vie supérieure, c'est-à-dire du propre esprit, doit être comprise dans cette philosophie comme une construction rationnelle basée sur une dialectique pluraliste des savoirs sur le temps. Pour conclure ce travail, nous essaierons d'indiquer quelques points relatifs à la valorisation de la vie dans la pensée bachelardienne qui la rend rythmiquement variée et harmonique.