Jean-Jacques Rousseau e as necessidades humanas

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2021
Autor(a) principal: Sant’Anna, Angélica Carvalho lattes
Orientador(a): Moscateli, Renato lattes
Banca de defesa: Damião, Carla Milani, Freitas, Jacira de, Moscateli, Renato
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Goiás
Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-graduação em Filosofia (FAFIL)
Departamento: Faculdade de Filosofia - FAFIL (RG)
País: Brasil
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/11412
Resumo: L’objectif de cette recherche était étudier les dédoublements de l’anthropologie philosophique de Jean-Jacques Rousseau à partir d’une lecture qui pense les besoins humains. Dans la suppression totale des caractéristiques acquises socialement concrétisée par un recul des origines, le philosophe conclut l’universalité des besoins physiques et naturels attelées à l’amour de soi, qui oblige chacun à s’occuper de lui-même, de son propre bien-être. La transition entre cette forme originale d’isolement et la rencontre avec l’autre se produit à travers la persistance de difficultés, instructrices de l’action des qualités distinctives de l’être humain, la perfectibilité et la liberté. Ces difficultés induisent inévitablement à une activité circonstancielle de l’imagination et, quand ils deviennent mutuels, à la conscience réfléchie. S’imaginer le premier de l’espèce et s’imaginer dans la place d’autrui donne une marge à l’orgueil et à la pitié, marquant le moment initial d’élargissement de la première passion, l’amour de soi. De cette expansion de soi, le philosophe pointe le lien entre besoin et passion fourni par la faculté de l’imagination, fondant les besoins de l’esprit. Alors, des nouvelles idées émergent nouvelles passions et nouveaux besoins. Dans l’étroitesse des relations d’un état social, le désir de bien-être, principe naturel qui anime l’action humaine, semble d’autant plus élargi que plus insatiable. Passions factices et besoins artificiels sont naturalisées, formant un enchevêtrement de conditions que l’on ne peut satisfaire lorsque affaiblit le corps. Mais le réel problème qui accompagne ce dernier type de besoin est celui de la dépendance de l’opinion. Enfin, la suppression du caractère de « besoin » qui implique l’artifice est un grand allié de Rousseau pour rompre les liens de dépendance, et s’applique au domaine éducatif, politique et personnel.