Riobaldo e o nada: narratividade e as implicações ontológicas do ser para-si

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2023
Autor(a) principal: Horta, Igor Martins Diaz
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal do Espírito Santo
BR
Mestrado em Filosofia
Centro de Ciências Humanas e Naturais
UFES
Programa de Pós-Graduação em Filosofia
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://repositorio.ufes.br/handle/10/17179
Resumo: Cette recherche vise à développer un dialogue entre l'œuvre littéraire brésilienne Grande Sertão: Veredas (1956), de João Guimarães Rosa, et l'apport philosophique de Jean-Paul Sartre, spécifiquement dans son essai sur l'ontologie phénoménologique dans l'œuvre L’être et le Néant (1943). Cette interlocution sera guidée par la relation complémentaire entre la philosophie et la littérature, à travers un voisinage communicant entre les genres, qui intègre une telle approche dans le projet philosophique de Sartre. À travers le narrateur-personnage Riobaldo, dans son expérience narrative sur son passé de jagunço dans l'arrière-pays, nous chercherons à composer nos analyses en problématisant la relation entre raconter et vivre en association avec les notions sartriennes sur les descriptions ontologiques de l'être de la conscience en tant que le Pour-soi. À partir de cette association, nous pensons que la narration de la protagoniste du roman de Rosa contient des éléments qui expriment la condition existentielle humaine à la lumière de la pensée sartrienne : elle se réalise comme une <> (SARTRE, 2015, p. 242). Notre hypothèse est que nous pouvons entrevoir chez Riobaldo une authentique manière de raconter qui se révèle comme un acte réflexif. Face à l'impossibilité de lier son passé dans une sorte de destin, sa narration ne s'ouvre plus comme une conscience qui agit pour concaténer la vérité des faits passés en les organisant dans une histoire fermée, mais elle consiste à être saisie, dans l'acte narratif, par la vérité de l'existence.