Du moukhayyam à la favela: une étude comparative entre um camp de refugies palestiniens au Liban et une favela carioca

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2009
Autor(a) principal: Dias, Amanda de Souza Araujo
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: fra
Instituição de defesa: Universidade do Estado do Rio de Janeiro
Centro de Ciências Sociais::Instituto de Filosofia e Ciências Humanas
BR
UERJ
Programa de Pós-Graduação em Ciências Sociais
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://www.bdtd.uerj.br/handle/1/8328
Resumo: Cette recherche met en rapport les camps de réfugiés palestiniens au Liban et les favelas brésiliennes. Bien que semblant constituer des objets d études éloignés, l exclusion des camps et des favelas par rapport à la société qui les environne permet de les rapprocher. La situation des réfugiés palestiniens au Liban est unanimement reconnue comme la plus difficile et la plus précaire au regard des autres communautés de la diaspora palestinienne. Au Brésil, les habitants des favelas sont, à priori, des citoyens brésiliens. Cependant, de facto, les favelados se situent aux marges politiques, économiques, sociales et juridiques de la société. Ici, le camp et la favela apparaissent comme des phénomènes d exclusion sociale, sans pour autant qu il soit possible de les inscrire dans le cadre d une théorie unificatrice. Nous privilégions alors une approche ethnographique, mettant l accent sur les processus sociaux à l uvre au sein de ces espaces. Dans un premier temps, il importe d examiner la construction de l image du camp et de la favela au Liban et au Brésil au fil du siècle et, de l autre côté, la perception que leurs habitants ont de leur propre condition sociale. Dans un deuxième temps, l enquête montre que l habitat dans ces espaces marqués par la précarité et la stigmatisation invite à la débrouillardise au sens plein du terme. Dans un troisième temps, enfin, nous nous penchons sur les diverses actions que ceux que nous nommons «intellectuels des marges » entreprennent afin d améliorer la vie dans ces espaces. Ici, comparaison et micro-analyse ne sont pas en opposition, mais complémentaires. En effet, tout au long de la recherche, le va-et- vient de la pensée - du moukhayyam à la favela et inversement - fonctionne comme un outil heuristique ouvrant de nouveaux chantiers d analyse.