"Matar muito, prender mal” : a produção da desigualdade racial como efeito do policiamento ostensivo militarizado em SP

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2016
Autor(a) principal: Schlittler, Maria Carolina de Camargo
Orientador(a): Sinhoretto, Jacqueline lattes
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de São Carlos
Câmpus São Carlos
Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-Graduação em Sociologia - PPGS
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: https://repositorio.ufscar.br/handle/ufscar/8914
Resumo: Cette thèse analyse la relation entre les pratiques policières quotidiennes et la conformation avec la police militaire de l'Etat de São Paulo, responsable pour mantenir l’ordre. Issu d’entretiens et d’analyses de données officielles, le présent travail cherche à comprendre comment les policiers, lors de leurs opérations, sélectionnent les personnes qui subiront les actions de la police et, par conséquent, celles du système de justice criminelle. Partant de là, il a été possible de comprendre, de manière plus particulier, quels sont les publics et les crimes les plus surveillés par les policiers militarisés et, d'une manière globale, les caractéristiques du modèle de police ostensible de São Paulo. L'objectif des opérations policières ostensibles est de prendre en flagrant délit des suspects criminels, ce qui confère à la Police Militaire la responsabilité de sélectionner et « d’expulser » des rues tous ceux que les policiers identifient comme des criminels. Cela autorise la Police Militaire à avoir recours notamment à trois actions : a) l’arrestation ou b) l’élimination des personnes identifiées comme des criminelles et c) le « bon sens » du policier en tant qu’outil pour distinguer les criminels et les « bons citoyens ». Une des conclusions de cette recherche repose sur le constat d’un ample usage du « bon sens » policier lors des opérations de vigilance ostensible, ainsi que de son aspect racial. De ce fait, le « bon sens » policier, au même titre que la létalité et les arrestations, est devenu le responsable de l’accumulation de désavantages pour la population jeune et noire, en ce qui concerne le droit à la vie en sécurité ; en effet on observe que ce groupe risque beaucoup plus d’aller en prison que le reste de la population. De plus, nous avons constaté que pendant les vingt dernières années la politique sécuritaire menée dans São Paulo s’est focalisé sur le type de vigilance ostensible décrit ci-dessus, et ce en dépit de l’échec de l’opération pour ce qui concerne la diminution du nombre de crimes contre les biens à São Paulo.