A violência na escola e estratégias de prevenção e redução: a necessária interlocução dos saberes

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2009
Autor(a) principal: Bezerra, Maria Jacobina da Cruz
Orientador(a): Grossi, Patricia Krieger
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Pontifícia Universidade Católica do Rio Grande do Sul
Porto Alegre
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10923/5174
Resumo: Des expériences isolées du Service Social en Education, il en existe plusieurs, de la même façon que la littérature sur la violence à l'école est abondante; toutefois, les activités des Assistants Sociaux dans le cadre de l'Education et dans la formation de Professionnels sont des espaces qui restent à être conquis. L’objectif général de cette étude consiste à analyser les manifestations de violence dans le milieu scolaire et dans son entourage, et la façon dont le Service Social a contribué à faire opposition à ces manifestations, afin de fournir des bases théoriques et pratiques pour la prévention du phénomène et de promouvoir la citoyenneté d’enfants et d’adolescents. Les objectifs spécifiques ont été: a) d’identifier les manifestations de violence verbales et non verbales de l’élève à l’intérieur de l’école, dans son entourage et dans sa famille et les significations attribuées à la violence; b) d’analyser les effets de la violence en milieu scolaire dans les rapports établis par l’élève dans l’école, dans son entourage et dans sa famille; c) de vérifier que des alternatives peuvent contribuer à la réduction de la violence dans la perspective de la culture de paix; d) d’identifier la façon dont le Service Social contribue à l’opposition à la violence à l’école et dans l’entourage de l’élève du point de vue des sujets de la recherche. Cette étude s’est fondée sur la perspective de l’empowerment, des Droits de l’Homme et de l’Education pour la Culture de la Paix, à l’intérieur de la méthode dialectique et critique.Il s’agit d’une étude qualitative, ayant comme principaux instruments de collecte de données l’entrevue semi-structurée et le groupe focal, complétés postérieurement par l’analyse de contenu de 141 rédactions d’élèves de l’école publique (de la 2ème à la 8ème série, soit en France, les années de collège: de la 5ème à la 3ème) et 41 rédactions d’élèves de l’école privée, totalisant 182 rédactions thématiques sur la violence à l’école. On a organisé 11 ateliers concernant 220 élèves de l’école publique, ceci en contrepartie de la réalisation de cette recherche, et portant sur la thématique de la violence domestique. Les ateliers ont été enregistrés, photographiés et leurs transcriptions soumises, postérieurement à l’analyse de contenu. De plus, on a procédé aux interviews (entrevues) de 17 professeurs, 02 directeurs, 02 coordinateurs pédagogiques, 13 élèves, 05 représentants du personnel technique et administratif, 03 Assistantes Sociales et 02 Stagiaires du cours de Service Social dans deux écoles. L’une d’entre elles, est une école publique municipale d’Education Maternelle et d’Enseignement Elémentaire (ou"Ensino Fundamental") et l’autre, une école privée, spécialisée dans l’Enseignement Secondaire (ou"Ensino Médio"). Toutes les deux sont localisées sur la Commune de Cuiabá, dans l’état du Mato Grosso, au Brésil. Le groupe focal a englobé les environs de l’école et était composé de 06 représentants de la communauté géographique et fonctionnelle, tels que des leaders, des membres du Conseil de l’Ecole, des parents d’élèves ou des responsables, et a suivi les critères définis dans la méthodologie pour chaque catégorie.Il y a eu un total de 452 sujets entre toutes les catégories étudiées. Les résultats de la recherche indiquent : la méconnaissance du rôle et de l’identité même du Service Social dans les écoles, la banalisation de la violence dans le quotidien scolaire et la prépondérance des méthodes traditionnelles de résolution de conflits à l'école, qui passent par le truchement de la coordination pédagogique et/ou de la direction. La thèse affirme une fois de plus que pour faire face à la violence en milieu scolaire, l'interlocution de différents savoirs, de différentes pratiques et de différentes politiques est devenue nécessaire, car la violence possède des racines complexes qui vont bien au-delà du cadre scolaire. Parmi les stratégies de prévention, les données indiquent que les actions isolées et très souvent inefficaces de l'école ne réussissent pas à transformer la culture punitive scolaire. La présence active des assistant(e)s sociaux/sociales dans les écoles, l'engagement de la communauté scolaire, la gestion démocratique et les pratiques dialogiques constituent des chemins pour l’autonomisation et l'émancipation des enfants et des adolescents vers la construction d'une culture de la paix et de la citoyenneté, en tant que contribution visible du Service Social à l'Education. Récupérer la dimension humaine et l’éthique dans l’Education dans l’interface avec les autres politiques constitue LE défi en vue de la construction d’une Culture de la Paix et de la Justice Sociale, en élargissant le regard vers l’interlocution nécessaire de savoirs pour de nouvelles tâches, telles que l’articulation du Service Social dans l’école avec la santé et d’autres programmes, dans une perspective qui mette vraiment les personnes au centre du processus de développement.