A instauração da criança na linguagem : princípios para uma teoria enunciativa em aquisição da linguagem

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2007
Autor(a) principal: Silva, Carmem Luci da Costa
Orientador(a): Flores, Valdir do Nascimento
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/10407
Resumo: L’objectif de cette thèse est d’étudier le phénomène de l’acquisition du langage dans le cadre théorique de la Linguistique de l’Énonciation. La première partie s’attache à délimiter le champ Acquisition du Langage à partir des éléments impliqués dans le syntagme acquisition du langage : sujet et langage. Ce relevé permet de souligner l’« absence » d’un regard énonciatif pour traiter l’acquisition du langage. La deuxième partie met en évidence les bases théorique et méthodologique dans le but de montrer l’acte d’inscription de l’enfant comme sujet dans le langage. S’inspirant du travail d’Émile Benveniste, ces bases théorique et méthodologique présentent le dispositif énonciatif (je-tu/il)-IL comme constitutif de l’acte d’énonciation et de l’acte d’acquisition du langage. Ce dispositif est considéré comme comportant les sujets (je-tu), la langue (il), la culture (IL) et il permet à cette étude de montrer les rapports et les mécanismes énonciatifs impliqués dans l’acte singulier d’instauration de l’enfant dans le langage. Cet acte d’instauration de l’enfant dans le langage est décrit à travers l’analyse de données longitudinales d’un enfant entre onze mois et trois ans et cinq mois. La singularité et les modes d’énonciation caractéristiques de l’acte d’acquisition du langage chez l’enfant observé sont expliqués au moyen de trois opérations énonciatives : le remplissage du lieu énonciatif, la référence et l’inscription énonciative de l’enfant dans la langue-discours. Dans la première de ces opérations, il y a passage du remplissage du lieu énonciatif à partir de l’« autre » à la reconnaissance que ce lieu rempli provoque chez l’« autre » ; dans la seconde, il y a passage de l’actualisation d’une référence montrée à une référence constituée dans la langue-discours ; et dans la troisième, il y a passage d’une utilisation discursive d’instanciation subjective au moyen de formes et de fonctions à une utilisation discursive où l’énonciation constitue une autre énonciation. Enfin, la thèse montre que l’enfant produit une histoire de ses énonciations, à travers laquelle il constitue sa langue maternelle et le système de représentations de sa culture. De cette manière, il s’établit comme sujet du langage.