Em busca de uma poética da voz

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2016
Autor(a) principal: Neumann, Daiane
Orientador(a): Flores, Valdir do Nascimento
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Voz
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/140254
Resumo: Dans la présente thèse, je propose de penser une poétique de la voix. Pour ce faire, j’ai entrepris par réfléchir sur diverses études de la voix dans différents domaines du savoir : la philosophie, les études du langage, la littérature, l’anthropologie. Basée sur une sélection d’ouvrages qui en traitent, cette discussion offre la vision du langage qui les imprègne et, par conséquent, la conception du sujet, de la subjectivité, de l’intersubjectivité, du rapport entre le langage et l’homme, entre le langage et la société, le langage et la culture, et finalement la manière dont la construction de la signification est conçue par chacun. Ces questions s’avèrent pertinentes pour la constitution de ce que je nomme une anthropologie historique de la voix. Néanmois, la construction de celle-ci est également rendue possible par l’enjeu d’une anthropologie historique du langage et celui de l’oralité, proposés par Henri Meschonnic. La voix conçue à partir de l’anthropologie historique du langage n’est plus indissociable du langage ; la voix et le langage sont comme le signifiant et signifié du signe, ce qui rend indissociables le langage, la voix et la subjectivité. La voix devient donc le lieu privilégié de la constitution de subjectivités, interrogeant la conception de la voix en tant que simple son. Problématiser la question de la voix nous amène à accorder beaucoup plus d’importance aux aspects prosodiques et accentuels du langage, généralement exclus de la recherche sur le sens telle qu’assumée par les linguistes. Pour concevoir le suprasegmental du langage, je propose de revenir à la notion du rythme chez Émile Benveniste et à son actualisation par Meschonnic, considérant certaines questions d’analyse du rythme de la langue française, de façon à réfléchir sur l’analyse du rythme de la langue portugaise puis aux aspects prosodiques et accentuels, notamment du portugais. L’activité d’écoute de l’énonciation nous conduit à considérer le rythme, les rimes, les échos prosodiques qui construisent la signification d’un texte, d’une oeuvre, ainsi que sa syntaxe, sa morphologie, son lexique. Enfin, concevant la littérature comme un défi constant pour le linguiste et son savoir, j’offre ici une analyse de la voix d’une oeuvre littéraire et écrite, Memórias Inventadas: a Infância, de Manoel de Barros, afin de réfléchir sur la construction de la signifiance à partir de la voix de cette oeuvre, et sur ce que cette oeuvre dit de la voix.