Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2007 |
Autor(a) principal: |
Martinez, Maria Clara Duet Chagas |
Orientador(a): |
Rosenfield, Kathrin Holzermayr Lerrer |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
fra |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/11415
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Resumo: |
L’Étranger d’Albert Camus inscrit la temporalité du sujet de l’écriture à travers les trois catégories du discours littéraire: héros, narrateur, écrivain. La temporalisation est le produit d’une réduction phénoménologique qui permet ce dédoublement du sujet en trois niveaux de compréhension. Chaque catégorie du discours formalise une totalité constituant un cercle herméneutique du parcours de compréhension d’un sujet singulier. Le héros signe le passé. Le narrateur marque le présent de la narration. L’écrivain inscrit l’extase devant le futur dévoilant le néant de la mort à venir. L’écrivain de L’Étranger représente l’angoisse de l’être-pour-la-mort au sens heideggérien. La Chute formalise l’interprétation de L’Étranger en accomplissant la temporalité du sujet de l’écriture. Le récit actuel reprend l’horizon d’avenir dévoilé par l’écrivain de L’Étranger en donnant de l’actualité à l’inactualité explicitée par le récit antérieur. La Chute réalise l’analyse constituante qui donne positivité à la négativité dévoilée par la réduction. L’êtrepour- la-mort de L’Étranger se formalise dans le récit de maturité de l’auteur; mais dès lors le Dasein devant la mort ne dévoile plus l’avenir. Dans le récit actuel l’être-pour-la-mort se réalise comme savoir absolu se constituant dans l’immanence de la conscience, résidu de la réduction phénoménologique. Le savoir absolu de La Chute signe la fin du procès de subjectivation parce que désormais la temporalisation ne se produit plus. Mais il y a une autre voix venant de L’Étranger et se réalisant au-dessus du discours du narrateur de La Chute. Et cette voix ne parle pas de l’être-pour-la-mort de l’angoisse en face du néant; mais de l’être-pour-la-mort-de-l’autre enseignant la souffrance du sujet en face de la disparition d’autrui du parcours de compréhension. En fait, c’était l’être-pour-la-mort-de-l’autre qui résonnait derrière l’angoisse de la propre mort de l’écrivain. La souffrance pour la mort de l’autre était l’impératif exigeant hier le dédoublement du sujet de l’écriture produisant le récit de L’Étranger; mais, à ce moment-lá, cet impératif était suffoqué par le discours de la conscience qui était incapable d’appréhender le visage de l’autre homme qui est mort dans L’Étranger, mais sur lequel reposait pourtant l’affection du moi profond de l’écriture antérieure. Le récit de la maturité d’Albert Camus vient précisément révéler l’absence de l’affection du moi pour la mort de l’autre sur laquelle se fondait cependant la subjectivation de l’écriture de L’Étranger, et qui s’inscrit une autre fois dans La Chute. |