A cicatriz dos pobres e a sorte dos ricos : a representação do trabalho e a mobilidade social em O cortiço (1890) e em Bom crioulo (1895)

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2018
Autor(a) principal: Schiffner, Tiago Lopes
Orientador(a): Araújo, Homero José Vizeu
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/189526
Resumo: L'objectif de cette thèse est d'étudier les relations de travail et les méandres de la mobilité sociale dans O cortiço (1890) et Bom Crioulo (1895). Animé et soutenu par les contributions de Antonio Candido dans l’essai De Cortiço a cortiço (1992), cet étude prétend développer une lecture corrélative à celle du texte de Candido et analyser les tensions de la forme littéraire avec l'appréciation du contexte social dans les deux romans. L'interprétation du texte littéraire est produite par la connexion du texte et du contexte dans la tentative d’une compréhension dialectiquement intègre. L'intention est d'élargir le débat présent dans les deux oevres à propos des abus dans le marché du travail. D'une part, les caractéristiques du monde professionnel en procès de formalisation, où la présence des hommes est majoritaire, sont examinées.On cherche à comprendre les effets de la réification sur la construction des personnages masculins, qui assument ou rejettent l'autorité du patron. D'autre part, on veut souligner les relations de travail plus informelles où se situent les affaires des femmes, surtout le rôle des lavandières et des prostituées. Les particularités liées au travail des femmes ont été soulignées ainsi que les causes de l'indépendance observée dans leurs relations amoureuses et dans la vie quotidienne des classes populaires ont été étudiées On a également l’intention de présenter la solidarité féminine née dans le cadre du travail. On croit que les deux romans sont partagés entre un domaine légitimé pour les liens de travail dégradants, où l'exploitation est immédiate, et un domaine marqué par l’improvisation, plus en marge de la société, où les principaux représentants sont les lavandières et les prostituées.Les deux univers sont en communication, bien qu'ils aient des particularités et des processus d'ascension sociale assez spécifiques,avec des tensions et des contradictions différentes. João Romão représent la mobilité centrale et de plus haut valeur dans l’intrigue. Léonie, Pombinha et Dona Carolina font leur chemin à travers la prostitution, qui reçoit un traitement assez ambivalent. Cette ambivalence reflète les diverses ambiguïtés qui structurent les deux livres.