Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2006 |
Autor(a) principal: |
Rosa, Tânia Jurema Flores da |
Orientador(a): |
Zandwais, Ana |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/8668
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Resumo: |
Notre point de départ est que le discours représente la voie d’entrée privilégiée aux études concernant le texte ouvert et multiple, tel que le texte numérique. Ainsi l’analyse des matérialités électroniques-discursives trouve, dans l’Analyse du discours, un cadre théoricoconceptuel large et permetteur de regards multiples et non-systématisés, tenant en compte que les théories du discours agissent dans un champ de croisement de concepts venus de domaines singuliers, ce qui lui accorde un caractère épistémologiquement ouvert et hétérogène. Les questions essentielles qui dirigent ce travail sont les suivantes : a. Qu’est-ce qu’il faut mobiliser pour promouvoir l’analyse du discours électronique, c’est-à-dire pour faire intervenir la théorie du discours au domaine du virtuel ? b. Quels seraient les déplacements théorico-conceptuels nécessaires pour que nous puissions définir le texte numérique comme une nouvelle unité sur l’Internet et l’émergence d’une matérialité électronique-discursive ? D’abord la notion de texte doit être déplacée vers la notion d’hypertexte, ce qui signifie produire une série de modifications sur notre unité d’analyse. Le texte, compris comme « lieu de jeu de sens, de travail du langage et de fonctionnement des discursivités » (ORLANDI, 2003), doit faire place aux caractéristiques pertinentes au texte numérique. Il ne s’agit pas d’une simple différence de supports textuels. Le texte numérique présente un mode de séquentialisation plus flou au moyen des hyperliens, qui peuvent, dans le cadre des théories du discours, être analysés selon la catégorie d’anaphores discursives, en imposant de nouveaux gestes de lecture, puisque l’on entrecroise la mémoire métallique/électronique avec celle discursive, et les liens/liaisons symboliques demandent alors sa place dans le processus discursif. Pour ce faire, nous utiliserons l’AD comme base théorique pour les analyses entreprises, envisageant le rapport que nous voulons établir entre les hyperliens textuels et les dites anaphores discursives, et stimulant, par là même, un regard plutôt attentif au passage de l’interdiscours (la mémoire discursive) au travers le processus de linkage lors de la démarche de lecture-navigation. Pourtant l’entrée au domaine théorique de l’AD est précédée d’un chemin parcouru par les présupposés de la Linguistique textuelle (LT) dont la finalité consiste à évaluer les contributions et les limites qu’apporte cette discipline aux études de l’hypertexte. |