Sem título, à Hilda Hilst

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Alexandrini, Camila
Orientador(a): Bittencourt, Rita Lenira de Freitas
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/76228
Resumo: Cette dissertation commence avec les questions et les inquiétudes qui émergent de la lecture de l’oeuvre de Hila Hilst et aussi d'un désir théorique qui traverse mon chemin académique. Quand je mets les textes de l'auteur face au concept de la dispersion de Maurice Blanchot, je n'ai pas l'intention de m'enfermer dans une analyse littéraire dépliée en ses genres, ici ou ailleurs. Où va Hilda Hilst ? Où va la théorie littéraire? À son disparition, comme Blanchot dit en réponse à la question: “Où va la littérature?" Dans ce sens je m'inquiète de m’éloigner du vouloir-saisir des théories, pour que les mots de Hilst apparaissent dans l'état de devenir poétique, comme en fait ils le sont. Alors, les choix que j'ai faits des textes littéraires de Hilst ont suivi deux critères : le plaisir de la lecture et le désir de la dispersion. D’ailleurs je me sers de la possibilité de la pluralité de l'objet littéraire dans la postmodernité pour apporter aux textes des réflexions qui surgissent pas seulement de la littérature mais aussi comme de possibles dépliements de ces textes dans le théâtre et dans les arts plastiques. De cette façon, par l'intersection des théories, étant elles surtout la théorie littéraire et la théorie théâtrale, je cherche d'autres voies pour la compréhension des textes de Hilda Hilst, bien comme de l'objet de la littérature. Sous l'inclination du critique littéraire Roland Barthes, mon écriture est construite à travers les notions d'écriture et de fragment. C'est en raison d'une envie de déplacement que la disposition de ces éléments dans un ensemble devient possible. De l'immensité au geste, la littérature d'Hilst s'échappe d'une représentation et est conduite à ce que je comprends par théâtralité. Ainsi le déplacement est aperçu au long d'un parcours instable et inachevé d'une analyse littéraire et y compris d'un corps qui se promène pour d'autres langages, où il est possible de se retrouver au bord de ce chemin Walter Benjamin. Le « je » qui traverse mon écriture n'es pas effacé, puisque pour que je devienne une autre il est nécessaire détendre ce « je » à travers des langages qui le constituent. Parmi les divers faits et gestes de la littérature comparée, rien ne m'intéresse autant que les traces d'une liberté qui est là offerte au domaine théorique de la littérature, même devant beaucoup d'impasses. La liberté qui est ici assumée dans son écriture et dans son responsabilité.