Vivendo ciências : as (co)existências de diferentes ontologias científicas da educação física

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2016
Autor(a) principal: Silveira, Raquel da
Orientador(a): Stigger, Marco Paulo
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Palavras-chave em Espanhol:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/148296
Resumo: Depuis les années 2000 il y a eu des amplifications et des intensifications de la communauté de chercheurs/euses et des outils scientifiques engagés dans l’Éducation Physique (EP). Ce processus s’est produit/se produit dans diverses tensions qui ont commencé à être problématisées dans des études et des débats. Incitée par ce processus et ces problématisations, je me suis approchée des Études Sociales de la Science et de la Technologie, qui ont permis la réalisation de cette recherche, guidée par la question suivante: de quelle façon fait-on la science dans l’EP Brésilienne? Pour la répondre, j’ai fait une étude ethnographique auprès de deux groupes de recherche de l’EP, ayant une durée d’environ un an et quatre mois dans chacun, où j’ai suivi des humains et des non-humains, des associations et des controverses. En accompagnant/vivant le quotidien de ces groupes je suis arrivée à la conclusion qu’il y a de multiples sciences en EP. Il a été possible d’identifier que, dans la pratique, la science de l’EP est celle développée: par des scientifiques qui s’intéressent au domaine des sciences exactes; travaillant à plein temps comme chercheurs/euses dans le laboratoire; avec l’utilisation des outils technologiques; avec l’établissement de rapports avec des entreprises privées, avec des réponses à des questions sur des comparaisons de forces, de moments de force et d’exercices; avec des méthodologies scientifiques qui offrent des réponses à la question ‘comment va-t-on mesurer (?)’; avec l’utilisation de logiciels qui traduisent en nombres les résultats obtenus dans différents tests et équipements; avec l’analyse statistique; et avec de nombreux processus de ‘purifications’. Au-delà de celle-ci, la science de l’EP est aussi celle qui est développée: par des scientifiques qui sont professeurs d’EP dans l’enseignement scolaire; basée sur des questions concernant l’éducation; visant ‘comprendre’; avec des expériences acquises dans les écoles; avec des méthodologies qualitatives de recherche; avec des outils méthodologiques qui permettent de ‘donner la voix’ aux professeurs et aux élèves enquêtés; avec des décisions sur les ‘catégories d’analyses’; avec des résultats dans le format d’un texte descriptif et herméneutique, avec des repères qui ‘est un texte pour l’univers académique’; avec des descriptions ‘sur qui’ et ‘où’ les faits scientifiques ont été construits; et en se plaçant en tension avec une science historiquement hégémonique dans l’EP. Face à ces constatations j’ai commencé à comprendre/proposer qu’on fasse de la science dans l’EP Brésilienne à partir de différentes ontologies, celles qui, d’après les espaces/temps où elles sont promulguées, existent de manière indépendante ou coexistent pour que, ensemble, elles deviennent une seule science dans l’EP. Appuyée sur la notion de distribution, j’ai identifié que les faits scientifiques, les routines des chercheurs/euses, les textes produits et les choix avec qui dialoguer établissent des indépendances académiques entre les sciences vécues par les groupes enquêtés. Par contre, en analysant les relations que ces groupes ont établies auprès d’un programme de Post- Graduation en EP, et les processus d’évaluation et le soutien régis par Capes et CNPQ, à travers la notion de coordination, j’ai constaté que, pour en devenir ‘une’, les multiples sciences de l’EP coexistent de manière hiérarchique et face à la calibration de leurs différences. Et à partir de la notion d’inclusion j’ai réfléchi sur les engagements des sciences étudiées en s’associant à différentes pratiques d’intervention de l’EP. Finalement, en comprenant que les sciences de l’EP sont multiples, le principal acheminement/provocation de cette thèse c’est qu’en réfléchissant/en rapportant/en questionnant à propos de la science de l’EP (ici, il faut remarquer le singulier) il devient indispensable de réfléchir/rapporter /questionner à propos des types de rapports qui ont été et sont aujourd’hui établis entre les sciences de l’EP (ici, il faut remarquer multiples), et quelles en sont leurs conséquences.