Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2012 |
Autor(a) principal: |
Mascarenhas, Paula Schild |
Orientador(a): |
Rosenfield, Kathrin Holzermayr Lerrer |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
|
Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
fra |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
|
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
|
Departamento: |
Não Informado pela instituição
|
País: |
Não Informado pela instituição
|
Palavras-chave em Português: |
|
Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/76226
|
Resumo: |
Cette thèse analyse le théâtre français du XVIIème siècle, entre 1615 et 1640 environ, du point de vue de la représentation du désir et de ses conséquences internes et externes dans les pièces. La période comprise entre la fin des Guerres de Religion et la fin du règne de Louis XIII a été marquée par la fréquentation d'une société blessée par les guerres civiles avec le pouvoir de plus en plus fort de l'Église, qui essayait de combattre les effets néfastes de cette guerre sur la foi chrétienne par la censure et par l'austérité. En même temps, le pouvoir royal se durcissait lui aussi, et commeçait à bâtir les piliers de la monarchie absolue. Une société troublée et contrôlée, une cour dont les pratiques contredisaient les discours et un pouvoir central de plus en plus autoritaire : voilà le contexte dans lequel se développe une littérature contestataire et subversive. La licence, l'arme utilisée par les artistes pour se battre contre l‟autorité, s'est montrée d'abord dans la poésie, par les facilités des éditions anonymes, mais – voilà ma thèse – elle a bientôt atteint le théâtre, où, par l'impossibilité de cacher l'auteur, les mécanismes de protection sont devenus plus subtils et plus ambigus. Par la représentation du désir, surtout dans les personnages féminins, les dramaturges de l'époque ont osé ne pas être d'accord avec les règles imposées par l'Église et par la Monarchie. Et ils l'ont fait en privilégiant l'individuel sur le collectif, en établissant, dans une taxinomie occulte, les aspirations humaines comme prioritaires, comme le contrepoint nécessaire aux conduites sociales imposées par n‟importe quelle autorité, bien que dans cette confrontation l'individu soit assez souvent anéanti par l'État. Quand l'humain est détruit cependant, les forces coercitives perdent leur objet et dès lors leur raison d'être. L'État était lui aussi anéanti dans cette confrontation. Dans ce travail on analyse des pièces de quatre auteurs , Alexandre Hardy, Théophile de Viau, Jean Mairet et Pierre Corneille, dans lesquelles il est possible d‟associer le discours du désir à une intention d‟insoumission, de rébellion ou de contestation du pouvoir établi. La thèse révèle la stratégie utilisée par les dramaturges et dévoile aussi une face occulte du théâtre du XVIIème siècle en France. Une face plus humaine, plus polémique et moins solenelle que l‟histoire littéraire a couramment fait croire. |